arpoma.com - Rep. / Data l'art par la musique
20080712P1080763a paris - tour eiffel () (agrandir)
Du ciel gris, l’herbe jaune et sèche qui se pèle
Semble un front dévoré par un érésipèle;
Car c’est là que, toujours las de voir empirer
Son destin, l’ouvrier captif vient respirer
Et que la jeune fille heureuse, en mince robe,
Laissant errer son clair sourire, où se dérobe
Quelque rêve secret de ménage et d’amour,
Avec ses yeux brûlants vient boire un peu de jour!
Théodore de Banville, Dans la fournaise, 1892
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Les parcs éblouissants, ces jardins de Paris
Où pour nous réjouir, en leurs apothéoses
Brillent les coeurs sanglants et fulgurants des roses;
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Théodore de Banville, Dans la fournaise, 1892