arpoma.com - Rep. / Data l'art par la musique
nerval3 (1855) (agrandir)
Je n'ai pu percer sans frémir ces portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. Les premiers instants du sommeil sont l'image de la mort; un engourdissement nébuleux saisit notre pensée, et nous ne pouvons déterminer l'instant précis où le moi, sous une autre forme, continue l'oeuvre de l'existence. C'est un souterrain vague qui s'éclaire peu à peu, et où se dégagent de l'ombre et de la nuit les pâles figures gravement [... ]
Plus qu'un voyage, c'est une véritable odyssée ! Voyant parmi les visions fugaces de femmes disparues, d'ancêtres regrettés, de paysages merveilleux et inconnus, Gérard de Nerval nous entraîne dans les méandres de son âme et de sa folie. A travers son regard, nous vivons ses hallucinations, nous partageons ses mystères. Lire Gérard de Nerval, c'est voguer vers l'inconnu. Après, rien n'est plus comme avant.