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KLIMT (Gustav), les larmes d or - HAENDEL, Amadigi, Pena tirana


Ô ma fugitive jeunesse, merci à toi pour les plaisirs ;
Pour la tristesse et les tempêtes,
Il suffit. C'est l'âme lucide que j'entre dans une autre voie.
J'en ai fini et je respire

Alexandre POUCHKINE - Eugène Onéguine

Gustav KLIMT - les larmes d'or
le peintre viennois a souvent provoqué l'incompréhension de son public par ses portraits de femmes érotisés, ou encore ses allégories avant-gardistes. De son goût pour l'ornement, il a fait de l'or une matière première de ses toiles - un goût très probablement inspiré par son père qui exerçait le métier d'orfèvre ciseleur.

Illustr musicale: G.F. HENDEL - Amadigi - Pena tirana
Le récit trouve son origine dans Amadís de Gaula (Amadis de Gaule), roman de chevalerie espagnol publié en 1508. Tout au cours du récit, les personnages vivent emportements, élans passionnés, tourments et attendrissements que Haendel traduit par une foisonnante variété d’arias d’une remarquable richesse mélodique. En cela sont exemplaires, par exemple, l’air de Dardanus (acte II, scène 5) Pena tiranna io sento al core (« Je sens en mon cœur d’inexorables peines »), sur le rythme caractéristique de sarabande qui rappelle Lascia ch’io pianga d’Almirena dans Rinaldo.