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l'art par la musique

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ISABEY (Eugene), execution publique - BERLIOZ, requiem, tuba mirum


Tout à coup la nuit vint, et la lune apparut, sanglante,
et dans les cieux de deuil enveloppée,
Je regardai rouler cette tête coupée.

Victor HUGO - c'était en juin

Eugène ISABEY - execution publique
Son style « fluide » et « lâché » est fait d'effets tachés et d'exécution rapide, qu'il oppose à des détails précis. Isabey peint des scènes d'histoire, de genre et des paysages, des naufrages en mer, thème alors en vogue, marqué par le romantisme. Ses débuts sont influencés par Eugène Delacroix et Richard Parkes Bonington. À la fin de sa vie, Eugène Isabey renonce à la peinture à l'huile pour se consacrer à l'aquarelle et à la gouache, travaillant sur le motif. Ses aquarelles annoncent l'impressionnisme tant par le style que par les lieux qu'il découvre.

Illustration musicale: Hector BERLIOZ - requiem - tuba mirum
Adrien de Gasparin, ministre de l’Intérieur français, voulait remettre au goût la musique religieuse. Il décida donc de financer chaque année un compositeur pour l’écriture d’une messe ou d’un oratorio de grande dimension. Le ministre commença en 1837 avec Berlioz en lui demandant de composer une messe de Requiem en mémoire des soldats de la Révolution de juillet 1830. Berlioz, voulant composer une œuvre avec une grande orchestration, a accepté avec joie cette demande. Cette partition est l'une des œuvres les plus connues du musicien en raison de son énorme effectif orchestral de bois et de cuivres comprenant quatre ensembles de cuivres antiphoniques placés dans les coins de la scène.

Tuba mirum spargens sonum
per sepulcra regionum
coget omnes ante thronum.

Mors stupebit et natura
cum resurget creatura
judicanti responsura.
Liber scriptus proferetur
in quo totum continetur
unde mundus iudicetur.

Iudex ergo cum sedebit
quidquid latet apparebit,
nil inultum remanebit.

Quid sum miser tum dicturus?
Quem pratonum rogaturus,
cum vix iustus sit securus?

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La trompette répandant sa sonorité sidérante
Parmi les tombeaux de l'univers,
Rassemblera tous les hommes devant le trône.

La mort et la nature s'étonneront,
Quand la créature ressuscitera,
Pour rendre compte au Juge.
Le livre écrit sera produit,
Dans lequel sera consigné
Tout ce sur quoi le monde sera jugé.

Quand le Juge siégera,
Tout ce qui est caché apparaîtra,
Rien ne restera impuni.

Que dirai-je alors, malheureux que je suis ?
Quel protecteur invoquerai-je
Quand même le juste sera craintif ?