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JACKLIN (Bill), la valse du temps New-York Grand Central
BERNSTEIN (Leonard), west side story, symphonic dancesdate de publication: mercredi 04 novembre 2020
La vérité, quelque pénible qu'elle soit, est préférable à l'incertitude
Oscar WILDE - Teleny, or The reverse of the medal 1893
Bill JACKLIN - la valse du temps New-York Grand Central
Connu pour les portraits de vie urbaine quâil réalise à New York où il sâinstalle en 1985, à Londres, sa ville natale ou à Venise, câest lâénergie palpable des grandes métropoles que lâartiste espère capturer et exprimer. La composition rythmée par la lumière, tantôt aveuglante, tantôt fugitive, dévoile une chorégraphie de lâinstant où les mouvements de foule figurent le temps qui passe, mais aussi la vitalité et les tensions générées par la cité. Les formes se définissent par des étendues de couleur. La touche du pinceau, qui nâest pas sans rappeler celle des impressionnistes, imprime le mouvement en une vision vibrante et floue, mais la particularité de lâÅuvre réside avant tout dans la maîtrise exceptionnelle des effets de lumière, Rembrandt ou Turner sây reconnaîtraient !
Illustr musicale: Leonard BERNSTEIN - west side story, symphonic dances
Deux bandes de jeunes se font la guerre dans un quartier pauvre de lâOuest new-yorkais (West Side) : les Jets, jeunes blancs américains, ne sont pas décidés à céder le contrôle de leur rue aux Sharks, ces émigrés venus de Porto-Rico. Sur fond de haines raciales se noue une histoire dâamour entre Tony et Maria, qui appartiennent chacun à un des deux clans ennemis. Il nây a pas de mélodie fédératrice mais plutôt une succession de motifs courts et lapidaires. Ce procédé dâécriture exacerbe le caractère rythmique de la pièce, donne cet effet de discours tronqué, de respiration haletante qui nous rappelle lâintrigue