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jeudi 28 novembre 2024 - 17h44rech / rep
23 isaie 41

23 isaie 41
(taille reelle)
Isaie 41 ()
Iles, faites silence pour m’écouter !
Que les peuples raniment leur force,
qu’ils avancent, et qu’ils parlent !
Approchons pour plaider ensemble.
Qui a suscité de l’orient
celui que le salut appelle à sa suite ?
Qui lui a livré les nations et assujetti des rois ?
Qui a réduit leur glaive en poussière,
et leur arc en un chaume qui s’envole ?
Il s’est mis à leur poursuite, il a parcouru avec bonheur
un chemin que son pied n’avait jamais foulé.
Qui a fait et exécuté ces choses ?
C’est celui qui a appelé les générations dès le commencement,
moi, l’Éternel, le premier
et le même jusqu’aux derniers âges.
Les îles le voient, et sont dans la crainte,
les extrémités de la terre tremblent :
ils s’approchent, ils viennent.

Ils s’aident l’un l’autre,
et chacun dit à son frère : Courage !
Le sculpteur encourage le fondeur ;
celui qui polit au marteau encourage celui qui frappe sur l’enclume ;
il dit de la soudure : Elle est bonne !
Et il fixe l’idole avec des clous, pour qu’elle ne branle pas.
Mais toi, Israël, mon serviteur,
Jacob, que j’ai choisi,
race d’Abraham que j’ai aimé !
Toi, que j’ai pris aux extrémités de la terre,
et que j’ai appelé d’une contrée lointaine,
à qui j’ai dit : Tu es mon serviteur,
je te choisis, et ne te rejette point !
Ne crains rien, car je suis avec toi ;
ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ;
je te fortifie, je viens à ton secours,
je te soutiens de ma droite triomphante.
Voici, ils seront confondus, ils seront couverts de honte,
tous ceux qui sont irrités contre toi ;
ils seront réduits à rien, ils périront,
ceux qui disputent contre toi.
Tu les chercheras, et ne les trouveras plus,
ceux qui te suscitaient querelle ;
ils seront réduits à rien, réduits au néant,
ceux qui te faisaient la guerre.
Car je suis l’Éternel, ton Dieu,
qui fortifie ta droite,
qui te dis : Ne crains rien,
je viens à ton secours.
Ne crains rien, vermisseau de Jacob,
faible reste d’Israël ;
je viens à ton secours, dit l’Éternel,
et le Saint d’Israël est ton sauveur.
Voici, je fais de toi un traîneau aigu, tout neuf,
garni de pointes ;
tu écraseras, tu broieras les montagnes,
et tu rendras les collines semblables à de la balle.
Tu les vanneras, et le vent les emportera,
et un tourbillon les dispersera.
Mais toi, tu te réjouiras en l’Éternel,
tu mettras ta gloire dans le Saint d’Israël.
Les malheureux et les indigents cherchent de l’eau, et il n’y en a point ;
leur langue est desséchée par la soif.
Moi, l’Éternel, je les exaucerai ;
moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas.
Je ferai jaillir des fleuves sur les collines,
et des sources au milieu des vallées ;
je changerai le désert en étang,
et la terre aride en courants d’eau ;
Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia,
le myrte et l’olivier ;
je mettrai dans les lieux stériles
le cyprès, l’orme et le buis, tous ensemble ;
Afin qu’ils voient, qu’ils sachent,
qu’ils observent et considèrent
que la main de l’Éternel a fait ces choses,
que le Saint d’Israël en est l’auteur.
Plaidez votre cause,
dit l’Éternel ;
produisez vos moyens de défense,
dit le roi de Jacob.
Qu’ils les produisent, et qu’ils nous déclarent
ce qui doit arriver.
Quelles sont les prédictions que jadis vous avez faites ?
Dites-le, pour que nous y prenions garde,
et que nous en reconnaissions l’accomplissement ;
ou bien, annoncez-nous l’avenir.
Dites ce qui arrivera plus tard,
pour que nous sachions si vous êtes des dieux ;
Faites seulement quelque chose de bien ou de mal,
pour que nous le voyions et le regardions ensemble.
Voici, vous n’êtes rien,
et votre œuvre est le néant ;
c’est une abomination que de se complaire en vous.
Je l’ai suscité du septentrion, et il est venu ;
de l’orient, il invoque mon nom ;
il foule les puissants comme de la boue,
comme de l’argile que foule un potier.
Qui l’a annoncé dès le commencement, pour que nous le sachions,
et longtemps d’avance, pour que nous disions : C’est vrai ?
Nul ne l’a annoncé, nul ne l’a prédit,
et personne n’a entendu vos paroles.
C’est moi le premier qui ai dit à Sion : Les voici, les voici !
Et à Jérusalem : j’envoie un messager de bonnes nouvelles !
Je regarde, et il n’y a personne,
personne parmi eux qui prophétise,
et qui puisse répondre, si je l’interroge.
Voici, ils ne sont tous que vanité,
leurs œuvres ne sont que néant,
leurs idoles ne sont qu’un vain souffle.