Oracle sur Moab. La nuit même où elle est ravagée, Ar-Moab est détruite ! La nuit même où elle est ravagée, Kir-Moab est détruite ! ... On monte au temple et à Dibon, sur les hauts lieux, pour pleurer ; Moab est en lamentations, sur Nebo et sur Médeba : Toutes les têtes sont rasées, toutes les barbes sont coupées. Dans les rues, ils sont couverts de sacs ; sur les toits et dans les places, tout gémit et fond en larmes. Hesbon et Elealé poussent des cris, on entend leur voix jusqu’à Jahats ; même les guerriers de Moab se lamentent, ils ont l’effroi dans l’âme. Mon cœur gémit sur Moab, dont les fugitifs se sauvent jusqu’à Tsoar, jusqu’à Églath-Schelischija ; car ils font, en pleurant, la montée de Luchith, et ils jettent des cris de détresse sur le chemin de Choronaïm ; car les eaux de Nimrim sont ravagées, l’herbe est desséchée, le gazon est détruit, la verdure a disparu. C’est pourquoi ils ramassent ce qui leur reste, et ils transportent leurs biens au delà du torrent des saules. Car les cris environnent les frontières de Moab ; ses lamentations retentissent jusqu’à Églaïm, ses lamentations retentissent jusqu’à Beer-Élim. Les eaux de Dimon sont pleines de sang, et j’enverrai sur Dimon de nouveaux malheurs, un lion contre les réchappés de Moab, contre le reste du pays.