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jeudi 28 novembre 2024 - 16h55rech / rep
18 job 37

18 job 37
(taille reelle)
Job 37 - Job, sois attentif à ces choses ; arrête-toi, et considère les merveilles de Dieu ()
A ce spectacle, mon cœur est tout tremblant, il bondit hors de sa place.
Ecoutez, écoutez le fracas de sa voix, le grondement qui sort de sa bouche !
Il lui donne libre carrière sous l’immensité des cieux, et son éclair brille jusqu’aux extrémités de la terre.
Puis éclate un rugissement, il tonne de sa voix majestueuse ; il ne retient plus les éclairs, quand on entend sa voix ;
Dieu tonne de sa voix, d’une manière merveilleuse. Il fait de grandes choses que nous ne comprenons pas.
Il dit à la neige : « Tombe sur la terre ; » il commande aux ondées et aux pluies torrentielles.
Il met un sceau sur la main de tous les hommes, afin que tout mortel reconnaisse son Créateur.
Alors l’animal sauvage rentre dans son repaire, et demeure dans sa tanière.
L’ouragan sort de ses retraites cachées, l’aquilon amène les frimas.
Au souffle de Dieu se forme la glace, et la masse des eaux est emprisonnée.
Il charge de vapeurs les nuages, il disperse ses nuées lumineuses.
On les voit, selon ses décrets, errer en tous sens, pour exécuter tout ce qu’il leur commande, sur la face de la terre habitée.
C’est tantôt pour le châtiment de sa terre, et tantôt en signe de faveur qu’il les envoie.
Job, sois attentif à ces choses ; arrête-toi, et considère les merveilles de Dieu.
Sais-tu comment il les opère, et fait briller l’éclair dans la nue ?
Comprends-tu le balancement des nuages, les merveilles de celui dont la science est parfaite,
toi dont les vêtements sont chauds, quand la terre se repose au souffle du midi ?
Peux-tu, comme lui, étendre les nuées, et les rendre solides comme un miroir d’airain ?
Fais-nous connaître ce que nous devons lui dire : nous ne saurions lui parler, ignorants que nous sommes.
Ah ! Qu’on ne lui rapporte pas mes discours ! Un homme a-t-il jamais dit qu’il désirait sa perte ?
On ne peut voir maintenant la lumière du soleil, qui luit derrière les nuages ; qu’un vent passe, il les dissipe.
L’or vient du septentrion ; mais Dieu, que sa majesté est redoutable !
Le Tout-Puissant, nous ne pouvons l’atteindre : il est grand en force, et en droit, et en justice, il ne répond à personne !
Que les hommes donc le révèlent ! Il ne regarde pas ceux qui se croient sages.