Les gimblettes étaient de petites pâtisseries sèches en forme d’anneaux. Sur certaines version de ce tableau,la jeune fille tient d’une main une gimblette qu’elle tend au petit animal. Le rideau de lit, largement ouvert devant nous, rend invisible la jeune fille depuis la porte qu’on distingue sur la gauche. Cette porte indique la possibilité d’une effraction voyeuriste, l’effraction même que nous pratiquons en regardant cette scène intime. La queue du chien dissimule le sexe de la jeune fille. C’est la pliure rose sous son genou et l’ombre sous son mollet qui désignent, par un léger déplacement, le sexe interdit au regard.
Jeune fille faisant danser son chien sur son lit, dit à tort La Gimblette.