Jean Arp ou Hans Arp, né à Strasbourg le 16 septembre 1886 et mort à Bâle en Suisse le 7 juin 1966, peintre, sculpteur et poète allemand puis français. Co-fondateur du mouvement Dada à Zurich en 1916, il fut proche ensuite du surréalisme. Il réalisa de nombreuses œuvres plastiques en étroite collaboration avec sa femme Sophie Taeuber.
Arp étudie les arts décoratifs à Strasbourg, Paris et Weimar, avant de se consacrer à la poésie. Il fait cependant la connaissance de Paul Klee en 1909. Il participe ainsi à des expositions, dont celle du Blaue Reiter, en 1912. Il s'associe en 1916, à Zurich et à Cologne, à la fondation du mouvement Dada. Il illustre plusieurs ouvrages de la collection « dadas », comme Le Passager du Transatlantique de Benjamin Péret, Vingt Cinq Poèmes de Tristan Tzara et un ouvrage de Richard Huelsenbeck. Il commence à sculpter en 1917. Proche des surréalistes, de 1926 à 1930, il deviendra membre fondateur du groupe Abstraction-Création.
Le 20 octobre 1922, il épouse Sophie Taeuber-Arp qu'il a connue à Zurich.
Ses premières œuvres de plâtre et de marbre datent de 1930. Il réalise des reliefs en bois peints, broderies et papiers collés. En 1925, il s'installe à Clamart (en bordure de la forêt de Meudon), dans une maison-atelier dont Sophie Taeuber a dressé elle-même les plans1. Il participe aux activités des surréalistes et fréquente les peintres abstraits de Cercle et Carré. Un poème lui est dédié dans Capitale de la douleur du surréaliste Paul Éluard.
Arp est à l'origine d'un vocabulaire de signes aux allusions figuratives et ironiques. À partir de 1930, la sculpture en ronde-bosse prend une place importante dans son œuvre.