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dimanche 24 novembre 2024 - 20h48rech / rep
FRANCKEN II (Frans), Troonsafstand Karel V - MOZART, symphonie n40, 03 maestoso

FRANCKEN II (Frans), Troonsafstand Karel V - MOZART, symphonie n40, 03 maestoso
(taille reelle)
Frans FRANCKEN II - Allégorie de l'abdication de l'empereur Charles V à Bruxelles 1555 ()


Toute réussite déguise une abdication

Simone de BEAUVOIR

Frans FRANCKEN II - Allégorie de l'abdication de l'empereur Charles V à Bruxelles 1555
Sa production comprend essentiellement des tableaux de petites dimensions traitant souvent de sujets mythologiques ou allégoriques et de scènes historiques et religieuses, parfois copiés avec quelques variantes.
Frans Francken II, ou François Francken le Jeune, né en 1581 à Anvers où il meurt le 6 mai 1642, est un peintre flamand des Pays-Bas.
Frans Francken le Jeune fait partie d'une famille de peintres active à Anvers durant cinq générations aux xvie et xviie siècles. Il est le quatrième fils, et le plus réputé de Frans Francken I dont il fut l'élève, et il est difficile de différencier leurs contributions respectives, car leur style sont très proches. Il fut propriétaire d'un des ateliers de peinture les plus prospères de la ville, où furent employés ses fils Ambrosius et Frans III (en). En 1605, il fut nommé maître de la guilde des peintres d'Anvers et en 1614, il en devint le doyen.
Il peint aussi des paysages et des natures mortes, toujours réalisés selon une technique si raffinée qu'elle rencontra le succès auprès des collectionneurs. Il réalisa également quelques retables peints à Anvers.
peinture sur bois, 134 × 172 cm, Rijksmuseum Amsterdam

Illustration musicale: W.A. MOZART - symphonie n 40 - 03 maestoso
le final Allegro Assai, se lance sur un arpège ascendant, rapide, de forme inquiète et interrogative, auquel répond constamment en alternance, comme du tac au tac, la même phrase brève, aussi autoritaire qu'impérieuse. Ainsi, l'atmosphère globale du mouvement est comme dominée par une colère fébrile, qu’aucune coda conclusive ne semble pouvoir apaiser, mais, en même temps, et tel est le « miracle mozartien », l'ensemble reste sans cesse sous l'empire de la beauté et de la grâce les plus souveraines et les plus parfaites. On peut supposer que cette colère manifeste et dominante a pu être engendrée par la perte de sa fille âgée d'un an, Theresia Constanzia Adelheid Friedericke Maria Anna, lors de l'été de 1788 : période à laquelle Wolfgang Amadeus Mozart composa la symphonie no 40 en sol mineur.