BRUNIAS (Agostino) danse aux Caraibes - EVORA (Cesaria), Amdjer De Nos Terra BRUNIAS (Agostino) danse aux Caraibes - EVORA (Cesaria), Amdjer De Nos Terra
Les hanches aux formes de vagues déchaînées, Le ventre rond comme la coque d'un bateau,
ces petits seins en forme de noix de coco et ces belles mains qui tiennent mon coeur ligoté,
Renaud GENEVOIS - voyage en Caraibes
Agostino BRUNIAS- fête dans dans les Caraibes
Agostino Brunias, peintre italien du xviiie siècle, est fortement lié à l'art des Indes occidentales, il quitte l'Angleterre au sommet de sa carrière pour aller décrire la Dominique et les îles environnantes. Peintures dans la tradition de la vérité ethnographique, son art était tant un art d'évasion qu'un art romantique. Auteur de scènes de genre à la touche exotique, il met en scène avec raffinement des noirs et des mulâtres, dénudés ou vêtus de chatoyants costumes. Ses peintures sont largement diffusées en Europe sous forme d’estampes.
Illustr musicale: Cesaria EVORA - Amdjer De Nos Terra.
Surnommée la « Diva aux pieds nus », elle le doit à son habitude à se produire pieds nus sur scène. Cesária Évora était principalement connue par la morna, ce qui lui a aussi valu le surnom de « Reine de morna » (Rainha da morna).
De sa voix grave et douce, elle a popularisé la morna, musique du Cap-Vert, auprès du grand public mondial. Au cours de sa carrière, elle chante majoritairement dans sa langue maternelle, en créole capverdien
Ess é qu'é amdjer de nôs terra
Nôs or nôs pitrol nôs riqueza
Ess é qu'é amdjer de nôs terra
Nôs sodade nôs cretcheu, luz d'nôs vida
Ess é qu'é amdjer de nôs terra
Firme moda rotcha na meio de mar
Ess é qu'é amdjer de nôs terra
Qu'fidje na costa ta tchora sodade
Ma sempre c'mon na sê enxada
Cidim c'sol cascóde ô meia-note
Ta corrê campe ta luta ta sofrê
Pa cria fidje c'pai ô sem pai
Ta guenta qu'ês gente e tude sês bedje
Qu'ta intchi casa pa gatcha d'fome
C'est la femme de notre terre
C'est notre or, notre essence, nos richesses
C'est la femme de notre terre
Notre désir, notre cherie, la lumière de notre vie
C'est la femme de notre terre
Ferme comme un rocher au milieu de la mer
C'est la femme de notre terre
Qui pleure de nostalgie avec son enfant sur le dos
Mais toujours avec sa main sur sa houe
Tôt, à midi ou à minuit
Elle court aux champs, se bat, souffre
Pour élever ses enfants avec notre sans père
Elle s'occupe de toutes ces personnes et de leurs aînés
Elle qui remplit la maison pour échapper à la faim