Stanley KUBRICK - les sentiers de la gloire (1957)
Kirk Douglas, Christiane Kubrick, George Macready
En 1916 en France, lors de la Première Guerre mondiale. C'est l'enlisement : la guerre de tranchées commence à la suite d'une brève guerre de mouvement ; des assauts réguliers sont organisés pour essayer de prendre le dessus sur l'ennemi.
Les Sentiers de la gloire (Paths of Glory1) est un film de guerre américain de Stanley Kubrick se déroulant pendant la Première Guerre mondiale. Le film, en noir et blanc, est sorti en 1957 et est inspiré du livre du même titre de Humphrey Cobb paru en 1935.
En faisant miroiter un avancement, le général de division français Broulard incite le général de brigade Mireau à lancer un de ses régiments à l'assaut d'une position allemande très solide, située au sommet d'une colline fortifiée et très bien armée : la Fourmilière, sans renforts ni préparatifs et avec peu de préparation d'artillerie. Lors de l'assaut des forces françaises, le régiment du colonel Dax est repoussé par le feu ennemi, subit de lourdes pertes et doit se replier. Observant la scène et s'apercevant qu'une partie des hommes n'a pas quitté la tranchée, le général Mireau enrage et ordonne de tirer au canon sur ses propres troupes pour les forcer à attaquer. Son ordre, oral, est rejeté par l'officier d'artillerie.
Devant ce rejet, le général Mireau traduit le régiment en conseil de guerre (cour martiale) pour « lâcheté devant l'ennemi », souhaitant qu'une centaine des soldats soient fusillés. Le colonel Dax repousse cette initiative qu'il juge révoltante et barbare. Finalement, le général Broulard pousse au compromis : seuls trois hommes, un par compagnie, seront jugés.
Le colonel Dax, avocat dans le civil, demande alors l'autorisation au général Broulard de défendre les trois hommes qui seront désignés. Mais, malgré son talent et sa motivation, il ne parvient pas à faire fléchir les juges pour qui la sentence ne fait aucun doute : les soldats seront fusillés le lendemain.
En dernier recours, le colonel Dax décide de retrouver le général Broulard pour lui apporter les preuves que le général Mireau a ordonné à son artillerie de tirer sur ses propres troupes. Cela n'empêche pas l'exécution des trois soldats, mais le général Broulard ordonne une enquête sur les agissements du général Mireau et offre le commandement de la brigade au colonel Dax, croyant que celui-ci a agi par pure ambition. Écœuré par le cynisme de Broulard, Dax refuse de façon catégorique cet avancement et s'empresse de retourner auprès de ses hommes.
Il est attiré par les cris et les sifflements de soldats entassés dans un bar. Une Allemande est présentée sur une scène en larmes, moquée par les soldats. Puis elle se met à chanter, les hommes se taisent, émus par la chanson. Ils iront même jusqu'à chanter avec la jeune Allemande. Un nouvel ordre parvient au colonel : les hommes doivent retourner immédiatement au front, mais il leur permet de rester dans ce bar quelques minutes de plus.
Acteurs principaux
Kirk Douglas, Ralph Meeker, Adolphe Menjou, George Macready