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jeudi 28 novembre 2024 - 16h30rech / rep
juliette - aller sans retour (chanson fr) 2008 @@

juliette - aller sans retour (chanson fr) 2008 @@
(taille reelle)
JULIETTE - aller sans retour (2008)


Ce que j´oublierai c´est ma vie entière,
La rue sous la pluie, le quartier désert,
La maison qui dort, mon père et ma mère
Et les gens autour noyés de misère

Juliette Noureddine, plus connue sous le nom de scène de Juliette, née le 25 septembre 1962 dans le 17e arrondissement de Paris, est une chanteuse, parolière et compositrice française.
Le grand-père de Juliette, d'origine kabyle (Algérie), est arrivé en France dans les années 1920 ; son père, Jacques Noureddine, est saxophoniste. Juliette fait ses débuts à Toulouse. Après avoir passé son adolescence dans une institution religieuse, puis s'être essayée à la faculté de lettres et ensuite de musicologie, elle se produit dans les bars et les restaurants toulousains comme pianiste, interprétant Jacques Brel ou Édith Piaf.
En 1985, puis en 1986, elle est présente aux Découvertes du Printemps de Bourges, festival représentant de jeunes talents. En 1989, elle fait la première partie de Gilbert Laffaille au Printemps de Bourges. Après une tournée en Allemagne, elle fait la première partie de Jean Guidoni en 1990. C'est à cette occasion qu'elle rencontre Pierre Philippe. Elle reçoit le Grand prix de la chanson française à Sarrebruck.

Ce que j´oublierai c´est ma vie entière,
La rue sous la pluie, le quartier désert,
La maison qui dort, mon père et ma mère
Et les gens autour noyés de misère
En partant d´ici
Pour quel paradis
Ou pour quel enfer?
J´oublierai mon nom, j´oublierai ma ville
J´oublierai même que je pars pour l´exil

Il faut du courage pour tout oublier
Sauf sa vieille valise et sa veste usée
Au fond de la poche un peu d´argent pour
Un ticket de train aller sans retour
Aller sans retour

J´oublierai cette heure où je crois mourir
Tous autour de moi se forcent à sourire
L´ami qui plaisante, celui qui soupire
J´oublierai que je ne sais pas mentir

Au bout du couloir
J´oublierai de croire
Que je vais revenir
J´oublierai, même si ce n´est pas facile,
D´oublier la porte qui donne sur l´exil

Il faut du courage pour tout oublier
Sauf sa vieille valise et sa veste usée
Au fond de sa poche un peu d´argent pour
Un ticket de train aller sans retour
Aller sans retour

Ce que j´oublierais... si j´étais l´un d´eux
Mais cette chanson n´est qu´un triste jeu
Et quand je les vois passer dans nos rues
Étranges étrangers, humanité nue
Et quoi qu´ils aient fui
La faim, le fusil,
Quoi qu´ils aient vendu,
Je ne pense qu´à ce bout de couloir
Une valise posée en guise de mémoire