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vendredi 20 septembre 2024 - 05h43rech / rep
LES ENCHAINES, Alfred Hitchcock 1946, Gary Grant, Ingrid Bergman (espionnage)@@@

LES ENCHAINES, Alfred Hitchcock 1946, Gary Grant, Ingrid Bergman (espionnage)@@@
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LES ENCHAINES, Alfred Hitchcock 1946, Gary Grant, Ingrid Bergman (espionnage)@@@ ()

Alicia, fille d'un espion nazi, mène une vie dépravée. Devlin lui propose de travailler pour les Etats Unis afin de réhabiliter son nom. Elle épouse donc un ancien ami de son père afin de l'espionner. Devlin et elle s'aiment sans oser se l'avouer, attendant chacun que l'autre fasse le premier pas. Lorsque le rôle qu'elle tient est découvert, son mari décide de l'empoisonner.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Devlin, un agent du gouvernement américain, propose à Alicia, la fille d’un espion nazi condamné au début du film, d’infiltrer le réseau d’Alexander Sebastian, un ami de son père qui vit à Rio. La manœuvre réussit si bien qu’Alicia doit épouser Sebastian, alors qu’elle forme ­déjà presque un couple avec Devlin…

TELERAMA
Cary Grant et Ingrid Bergman font durer le baiser qui les “enchaîne”. Mais elle doit épouser un ancien nazi (terrifiant Claude Rains) et se meurt d’amour… Un film magnifique, entré dans la légende hitchcockienne.

Les Enchaînés, c’est la quintessence de Hitchcock », déclarait François Truffaut dans son fameux livre d’entretiens avec le maître. On ne saurait mieux dire. Acteurs, mise en scène, maniement de l’intrigue : chaque pierre de ce monument est devenue mythique. Tout comme les personnages, qui ont suscité force commentaires.

Sur le thème de l’amour et du devoir, qui rendent l’un et l’autre les hommes cruels, Hitchcock construit un suspense sentimental aux airs de film d’espionnage classique. La bombe atomique, que semblent vouloir mettre au point les nazis de Rio, intrigue au fond moins que les manœuvres de séduction et d’emprise des trois personnages principaux, prisonniers de leurs masques. Mais ces deux plans du récit sont sans cesse liés par les prouesses de la caméra, qui fait naître une tension toute d’élégance et de légèreté. C’est visiblement Ingrid Bergman qui inspire cet état de grâce hitchcockien — et comme on a pour elle les yeux de Cary Grant, tout est vraiment parfait.