Allongée sur mon ventre, les deux poitrines s'étalant sur les miennes, elle contemple son oeuvre, satisfaite. Je suis vaincu. Ses seins mobiles me narguent, son visage penché sur le mien, ses grands yeux qui me laissent anéanti, son corps est contre le mien, sa chaleur irradie. En appui sur ses bras, elle leve son bassin, se positionne sur mon corps, puis, tout en me fixant dans les yeux, elle s'empale sur moi, petit à petit. Chaude humidité. Sensation divine Lentement ses hanches remuent, sa vulve absorbe mon gland. C’est un ciel sans fin dans lequel je me noie. Mes mains sur ses reins suivent son mouvement. Elle bouge lentement, se délectant de la caresse qu’elle se procure. Sa bouche s’est ouverte, je respire son haleine parfumée. Elle se recule... se redresse, me prend de nouveau à l’orée de son ouverture. Les yeux fermés, attentive, lentement elle se plante, m’enfonce en son sein. Je la pénètre ou elle me prend. Elle est suave, onctueuse, moelleuse. Un paradis de douceur me cerne, ferme, élastique, étroit. Elle s’ouvre et me dévore. sensation délicieuse, presque douloureuse. Je suis en elle, au plus profond d’elle. Je sens la chaleur de son ventre tout autour de moi, j’appartiens à ses entrailles, je fais partie d’elle, je l’habite.Tout disparaît, je suis dans un autre univers, plus rien ne compte que cette douce sensation à l’extrémité de mon être, Elle bouge lentement, d’avant en arrière, d’arrière en avant,
Elle se frotte, masse ses parois intimes contre mon gland. Tête rejetée en arrière, elle se mord la lèvre sous l’effet des sensations qu’elle fait naître. elle se soulève, cambre les reins, me suce, me roule et me déroule, se laisse retomber.
Elle bouge, portée par une houle invisible, de plus en plus creuse, de plus en plus profonde. Au sommet de la vague, elle plonge avec avidité pour à nouveau s’emplir de moi. L’ascension est plus lente, elle reflue à regret pour mieux me sentir revenir. Elle module le rythme, s’arrête, repart, me quitte presque pour se combler à nouveau. Elle glisse sur le guide, légère, agile, elle ondule fluide, féline comme une panthère. Sous mes doigts tous ses muscles entrent en mouvement, marée vivante qui se contracte et se relâche, chair ferme et souple. Elle a fermé les yeux, ses narines palpitent, le rose qui lui vient aux joues témoigne du plaisir qui monte en elle. elle aussi se tend, se crispe sous l’effet du plaisir, Elle jouit de mon corps... de mon sexe. Elle va jouir de moi, sur moi et moi en elle. bonheur de la voir perdre pied. Elle remue, imperceptiblement, appliquée à prolonger sa jouissance. Elle ouvre les yeux, cherche les miens. Un sourire de bonheur éclaire son visage. Elle se redresse, tête en arrière, seins pointés vers le ciel, secoue sa crinière, cambrée, me possédant, inflexible en elle, elle me serre de sa bouche amoureuse, juteuse comme une mangue. Elle est à moi, je la garde...
- Paulina j’aime ton plaisir plus que le mien. J’aime ton corps qui vibre et qui se tend.
- J’aime le battement de tes cuisses contre les miennes. J’aime les soubresauts qui t’agitent, toi, si belle en ton plaisir.
Mes mains se posent sur ses seins, j’en effleure le contour, j'enveloppe de mes paumes leur galbe parfait. La caresse lui fait fermer les yeux, sa langue passe et repasse sur ses lèvres ouvertes. Ma verge ressent les contractions qui pulsent dans sa vulve. Son visage s’empourpre à nouveau.
- Je veux que tu jouisses de moi, je veux sentir ta jouissance envahir mon ventre...
- je veux que tu me remplisses de toi
C’est irrésistible, je me sens emporté, mon sexe est dur, raide, sur le point d’exploser. J’ai beau me retenir, resister au traitement qu’elle me fait subir, je ne peux plus me contenir. Je n’en peux plus... Je gemis, je lâche tout, je laisse jaillir avec soulagement un fleuve de volupté. Je l’inonde, et ce flot déclenche en elle de nouvelles vagues de plaisir. Elle clame éperdument sa jouissance, tendue dans une ultime contraction, puis elle s’abat sur moi, haletante ...
Je la serre contre moi, je l’étreins. Elle étend les jambes contre les miennes, roule sur le coté. J’ai son visage dans mon cou, son souffle chaud sur ma nuque. Mes mains plongent dans le creux de ses reins, glissent sur sa peau lisse et douce.Je saisis sa taille fine, souple, presque fragile, celle qui à l’instant était si ardente, se déchaînait sur moi. J’effleure la naissance de ses fesses, l’émouvant sillon qui part plonger entre ses cuisses, son dos plat, le creux de ses omoplates, comme deux ailes d’ange qui auraient oublié de pousser. Elle est blottie contre moi, la joue contre ma poitrine, inerte et tellement vivante.
Toujours en elle, apaisé, vidé, comblé au delà de toute espérance, je rêve d’éternité. Je voudrais qu’en cet instant le temps se décompose, que l’air cristallise en fines paillettes, qu’il nous fige ainsi pour toujours, satellisés dans les étoiles.la vie suit son cours, les oiseaux chantent, rivalisent de trilles stridentes,
- Paulina...
-Je te sens contre moi, chaude comme une caille, petit animal intrépide, douce et volontaire.
- Tu me donnes ta jeunesse, ton innocence, ta fraîcheur, tu me réssuscites...
- tes horizons sont vastes, tu es belle indépendante et souveraine...
- Je te quitte... Je glisse hors de toi... heureux
Sa grâce est élastique, son élégance naturelle, nos regards se croisent. flash. Nos yeux se ferment. Trouble. Elle s’appuie sur mon bras, me touche. Frisson. Sa chaleur, son parfum, son visage me grisent. Chaque pas anime sa poitrine. Elle est éblouissante. Une jupe légère qui la couvre à mi-cuisses, un pull leger moule des seins adorables qui pointent outrageusement. elle me saute au cou, me dispense un baiser qui me coupe le souffle. elle me prend la main, virevolte, et m’entraîne. Sa voix est douce, suave, souple comme une liane, et j’ai peine à la suivre. Nous marchons, montons ... nous sommes dans sa chambre Elle s’arrête enfin, me fait face, les bras le long du corps, les paumes tournées vers moi, Mes jambes ont du mal à me porter... Je suis anéanti, liquéfié. Je la regarde, je la détaille, je me remplis les yeux. Son corps, ses mouvements, ses expressions, tout en elle est emprunt d’une sensualité indéfinissable, envoûtante. Elle me tend les mains. Sa respiration soulève sa poitrine. Une respiration lente, calme. Les pointes de ses seins se dressent sur des mamelons crispés par la fraicheur. ses mains me caressent. Je lui caresse les flancs. Elle me pétrit la nuque, colle ses seins sur mon torse, fait éclore des baisers chauds dans mon cou. De longs frissons voluptueux me parcourent l’échine. Mon sexe me fait mal, bandé à pouvoir pénétrer un mur.
Elle se jette sur mes lèvres, fouille ma bouche, me baise les yeux, mordille mes oreilles, se colle contre moi. Je suis envahi par un tourbillon sauvage qui me déborde de toute part.