hôtels de circonstances. Chambres vite réservée. Corps en manque de caresses. Couloirs feutrés où les pas s’enfoncent dans la moquette épaisse. Enfilade de portes closes sur des vies en voyage, le son étouffé de la ville qui fait se sentir hors du temps.
Chambre 132, on ne perd pas de temps: elle attrape mon bras, jette son sac au sol, dégrafe son corsage, me presente son sein. elle me plaque contre le mur, m'embrasse, assoiffée, affamée, mordante. Elle disperse un à un ses vêtements comme des petits cailloux blancs qui tracent le chemin jusqu'au lit où elle m'entraine febrilement. Elle aime ça et j'aime qu'elle aime.
Le chaud de ses baisers m'enflamme, m'excite, je sens mon ventre papillonner, mes jambes tremblent déjà. Nos baisers sont plus doux, mes lèvres entrouvertes s'offrent à sa langue et je me laisse dévorer. La fièvre m'envahit, j'implore le plaisir sous ses mains expertes. Elle s'abandonne à moi. j'aime ça et j'aime qu'elle aime.
Elle pose ses mains sur son torse déjà nu, les descends jusqu'à la ceinture, defais un à un les boutons de mon pantalon. Elle voyage sur moi au gré de son envie, sur mon dos, mes fesses, mes cuisses, puis, l'objet de son désir, mon sexe, saillant et tendu sous le boxer. Elle ôte la dernière barrière pour enfin mettre sa bouche sur ce vît
qui attend les caresses de sa langue agile, souple, rigide. Elle monte, descend, s'arrête un instant, reprend, ma bouche se referme, le happe et le pompe, de plus en plus dur. Mes bras la retournent, elle croise mon regard dans le miroir. la voilà à ma merci, mes mains puissantes et douces sur ses hanches, elle sent ma quête, je la trouve enfin, mon sexe la pénètre lentement, le miel de son jardin s'écoule jusqu'en haut de ses cuisses. Je suis derrière elle, j'entends ses gémissements, je l'accompagne. Cadence, force, puissance, la chaleur envahit tout mon corps et se mêle à la sienne, c'est bon et je lui dis. Elle aime que je lui dise et j'aime qu'elle aime.
À cet instant nous ne faisons qu'un, l'enchevêtrement de nos deux corps, les va-et-vient, le mélange de nos parfums, de nos souffles, de nos peaux emmêlées. Nos corps se tendent, on se sent, on se touche, on s'embrasse, partout, dedans, dehors, plaisir, notre plaisir. Encore ! Ensemble ! Crescendo ! Jouissance ! Baiser jusqu'à l'épuisement ! Elle se laisse aller, elle tombe près de moi, elle se colle à moi, nos cœurs battent, vite, très vite, je l'enlace. On se regarde, on sourit, on ne dit rien, les mots sont vains, les étincelles de ses yeux noisettes me suffisent...
Je me lève, allume une cigarette, le moment qu'elle choisit pour partir. Elle reprend le même chemin, à l'envers, elle retrouve ses dentelles, sa robe, son foulard, les enfile un à un, et elle arrive devant cette porte qui va s'ouvrir, bientôt, profiter encore des derniers instants avant de retrouver msn quotidien. Doucement j'arrive derrière elle, me colle à elle, la chaleur de mon corps nu, elle se retourne, elle m'offre encore sa bouche et moi, mes derniers baisers. Je remets mon manteau, ramasse mon sac, je prends un peu de distance, tendrement il se rapproche, me colle à la porte, m'en offre encore un, deux, je ne compte plus. J'entends la clé tourner dans la serrure, il me chuchote « merci », je le mords, doucement, je souris. J'aime ça et il aime que j'aime.
Je suis déjà dans le couloir de cet hôtel, celui de nos rendez-vous clandestins. Avant de refermer la porte, il me chuchote : « À très vite ! »Le vent est froid, mon corps frissonne, j'avance jusqu'à ma voiture comme un automate, vidée et en même temps remplie d'énergie. Son sperme réchauffe encore mon ventre, mes jambes me portent fébriles, je vibre encore de l'intensité de nos étreintes. Rentrée, je ne passe pas dans la salle de bains pour profiter encore de son odeur sur ma peau, prolonger, m'endormir avec lui, m'éveiller avec lui, rêver de lui, lui près de moi. Sur mon portable, je trouve son dernier message « Que du plaisir, merci ! »
Je suis bien.
Isolés enfin dans la chambre, nous nous trouvons, avons besoin l'un de l'autre. De ses mains douces, elle me caresse l’échine, je viens à elle, je viens sur elle, je viens en elle, pénétration, elle se cambre sous mes assauts répétés et répétés encore. Je glisse doucement dans sa chair, puis bien plus vite, elle gémit de plaisir d’être embroché de la sorte, par tant de frénésie. Et je jouis, et hurle mon bonheur de partir en éclats dans le ventre féminin. J'ai une belle générosité, elle m'en félicite et me remercie en se jetant sur ma queue, elle veux me goûter, me sentir d’encore un peu plus près. Après m'avoir pompé au fond de mes entrailles, elle m'offre sa bouche, une si douce enveloppe, humide et chaude, gourmande à souhait. Elle suce et suce encore ma belle queue, ouvre grand, très grand sa bouche, et elle me branle. Et je jouis, et mon sperme dégouline sur le bord de ses lèvres. Le liquide dessine de jolies traînées blanchâtres aux commissures de ses lèvres. Elle passe sa langue sur ses rebords ourlés, elle goûte avec saveur ma sève chaude, se nourrit de ces giclées de plaisir jusqu’à la dernière petite goutte. A peine remis de ces ébats, elle me laisse en plan
Elle est déjà parti faire couler un bain. L’eau bienfaitrice réchauffe sa peau, délie les dernières tensions. Puis nos deux corps à l’unisson dans la mousse onctueuse entament un ballet aquatique. Elle glisse sur moi, au début doucement, presque tendrement, parce que ce client-ci tout particulièrement met ses sens en émoi, j'ai tout pour lui plaire. Et elle prends un soin méticuleux à promener ses doigts dans mes moindres recoins, elle me caresse et me caresse encore, et encore, à n’en plus finir, elle aime, j'aime, je bande, Elle attend avec presque impatience que je daigne lui offrir ma rigidité et elle me fait profiter de la succion appuyée de sa bouche goulue. Mais l’eau du bain se rafraîchit un peu, et je souhaite, elle souhaite passer à des plaisirs plus intrusifs. Sortir à la hâte, enfiler un peignoir pour se sécher le plus rapidement possible et nous jeter l’un sur l’autre. Plus besoin de discours, plus besoin d’explications, de justifications d’aucune sorte, le corps parle tout seul dans le corps à corps tant et tant désiré. Et à peine son enveloppe d’éponge est-elle tombée au sol que je lui agrippe les fesses dans une volonté démesurée de me glisser au cœur de son intimité. Et elle m'offre ses fesses de bonne grâce, avec un réel délice de se faire empaler par cette si jolie queue.