Je m'offrai à lui, totalement, le laissant glisser dans ma chair, onctueuse et chaude, savourant sa progression dans cet étui tendre et doux, un sentiment de plénitude et de satisfaction m'envahissait. Mon corps tout entier se donnait peu à peu, telle un offrande, telle une fleur au printemps. Je lui offrai mes douces caresses intimes. Il était maintenant à l’intérieur de mon corps de femme, il était bien, j'étais bien. Une eternité de douceur et de plaisir controlé. Je lui caressai les cheveux et le visage et lui murmurai à l’oreille
- C’est bon ! ... Tu me fais du bien, tu sais !
Mon souffle était lent. Il me pénétra doucement, tendrement, puis resta un moment en moi sans bouger, sensation d'une douceur infinie. Je fermai les yeux pour mieux goûter l'instant, nos intimités se mêlaient l’une à l’autre. Je sentais son sexe s'allonger, grandir en moi, rendant son intrusion encore plus savoureuse. C'était chaud, c'était doux, c'était mouillé et terriblement agréable. Je l'aspirai, je l’absorbai. Je lui offrai mes petites contractions intimes sur son muscle bandé. Je remuai légèrement mon bassin, d'un coté et de l'autre.
- Redonne moi tes lèvres le suppliai-je pendant qu'il glissait merveilleusement dans mes chairs
Le contact n’était plus le même. Il était plus étroit, plus intime, plus englobant. tout en continuant d'amples allées et venues en moi, je me mis à émettre de petits halètements. Je voulais l'appeler à plus d'audace et lui adressai un sourire teinté d'impatience.
- Continue ! ... Bien au fond ! ... C'est si bon !
J'harmonisai mon mouvement au rythme ondulatoire de son bassin. Le mouvement était lent, puissant, profond. Mes muscles intimes l'emprisonnaient encore plus étroitement. Ses mouvements reprennaient, plus amples, sa verge plongeait en moi et gonflait en meme temps. Je remuai pour bien le sentir envahir mes muqueuses, lui faisant découvrir sur son sexe bandé les douces contractions de ma vulve tendre et tiède.
Il accéléra peu à peu, sa douce excitation devint un désir plus ardent, je fermai les yeux, m'offrant un peu plus à lui, la bouche ouverte, tout mon corps jouissait de ses pénétrations rythmées. J'étais maintenant si offerte, si chaude, si douce à l'interieur, je ne quittai plus son regard, je sentais son plaisir, son envie de se lâcher, mais il ne fallait pas, pas maintenant, pas encore.
- Tu veux...maintenant ? me demanda-t'il
- Non...Pas encore... me repondis-je en ajoutant:
- c'est si bon !
Et pourtant, mon regard dans le vague semblait déjà en réclamer davantage. Il oscillait en moi, sans faire de bruit, juste du plaisir. Je l'avalai, l'absorbai, je digérai ma proie. Comme une crème enveloppante, un cocon envoutant qu’on ne voudrait jamais quitter, je sentais les pulsations de son sexe dur dans mon corps, ma gorge était sèche. J'esquissai une grimace, j'inclinai mon bassin pour qu'il me pénètre plus au fond, je passai ma main dans ses cheveux, carressai son visage, me mordillai les levres, doucement le rythme s'accélèra. Mon corps se tendit sous ses caresses. Je gémissai, secouée de spasmes et de frissons, enfoncant mes ongles dans ses fesses musclées, l’invitant, le souffle haletant, à me prendre plus violemment.
- Je veux que tu te perdes en moi, m'avait-elle murmuré, te noyer dans ma source, aime moi et donne moi tout de toi !
Le souffle court, son sexe bandé à l’extrême, il me baisait avec passion. Il s'agrippait à mes épaules et repris ses longues pénétrations, accompagnées de délicieux bruits de succion. Nos regards se souderent l'un à l'autre, j'étais prise de vertige. Il se concentrait sur son enorme sexe qui me fouillait et que j'aimais. La transpiration perlait entre mes seins, Je lui donnais du plaisir, il me le rendait au centuple. La pensée de son enorme sexe glissant dans le mien me fit perdre toute retenue.
- Maintenant ! le suppliai-je, Viens ! Viens vite !
Il saisit alors mes épaules, augmentai l'ampleur et la puissance de ses mouvements, le clapotis de nos sexes emmêlés et le claquement de nos chairs nous excitait tous les deux. Je me cabrai, il poursuivait sa chevauchée. Je jouissai et il continuait. Je le sentis venir, Je le tirai vers moi ... il crispa son regard ..... et fou d’un désir intense, il ne parvenait déjà plus à se retenir, Il arrêta net, jouissant à lui faire perdre la tête dans mon corps. Il explosait en moi, me delivrant un flot de son liquide de vie, m'inondant de sa douce chaleur. Nous en gémissions de bonheur.
Puis il s'effondra avec des grondements d'ours blessé. Je caressai amoureusement sa tête nichée au creux de mon épaule. Je conservai un moment dans ma chair son sexe emprisonné. Des larmes de bonheur inondaient nos paupières. Nous avons joui ensemble, mélangeant nos corps et nos sueurs. La tourmente faisait place maintenant à un calme absolu, à une détente totale. Son sperme chaud coulait encore entre mes cuisses imprégnées de nos sécrétions amoureuses. Mes seins étaient encore couverts de marques de ses ardentes succions. J'en tremble encore de plaisir, comblée par notre corps à corps torride. Je restai encore toute ouverte pour lui.
- Tu es mon bel et merveilleux amant, lui declarai-je avec un sourire à le faire fondre definitivement
Nous avons fait l'amour longtemps, il m'a remercié de ses caresses appuyées, de ses enlacements enfiévrés, du plaisir qu'il ressentait. Je m'avouais perverse et imaginative alors que je ne me connaissais que passive et classique. Il n'y était pour rien. J'avais été là au bon moment, où nous avions besoin l'un de l'autre.
Il s'est retiré de moi, lentement. La minute où nous nous désenlaçâmes, et ses yeux admirables, valaient bien ces moments. Le sommeil nous avait surpris dans notre nudité. À son réveil, me voyant découverte, il craignit que je n’eu froid. Il tâta mon corps. Il était brûlant. Me voir dormir lui procurait une volupté sans égale. Au bout de dix minutes, cette volupté lui parut insupportable. Il m'embrassa sur l’épaule. Je ne m’éveillai pas. Un second baiser, moins chaste, agit avec la violence d’un réveille-matin. Je sursautai, et, me frottant les yeux, le couvrit de baisers, Nous avons refait l'amour, merveilleusement
M’arrachant à lui, je m’étais saisie du premier vêtement à portée de ma main, enveloppant ma nudité d’une tendancieuse provocation. J'avais enveloppé mon exquise féminité d’une chemise de soie, dévoilant entre pudicité et incitation, la peau satinée de mes seins blancs Lorsque j'avais quitté la couche, décor feutré de nos ébats, j'avais la silhouette d’une femme ardement baisée. Mes cheveux ébouriffés, mes yeux cernés de bleu, l’avait ému, l’avait troublé, tant je me révélai bien plus amante qu'il n'y croyait.