- Louis, seule au bureau, j'ai rêvé ce matin. Je vous ouvrais mes cuisses pour que vous veniez vous y glisser et vous abreuver du plaisir que nous nous sommes donné hier soir. Discrètement, sous mon bureau, j'ai relevé ma robe, écarté mes cuisses avec une indécence suffisamment calculée pour que vous découvriez ma fente gourmande. Cette femme offerte qui avait envie d'être honorée, c'était moi, je voulais me donner à vous, là sous vos yeux ébahis et brillants de désirs intenses. Je sentais votre approche encore malhabile, timide, mais mon regard reflétait un encouragement à plus d’audace de votre part. Je vous regardais fixement, dans l’attente discrète que vous m'apposiez vos lèvres chaudes sur mes lèvres intimes, émouvantes tant elles vous étaient offertes, insolentes, presque scandaleuses. Vous approchant doucement de mon trésor, entre mes cuisses ouvertes, vous vous êtes alors délecté de cette humidité entourant mon bouton merveilleux, gorgé d’impatience.
Louis, je sens votre arbre, là, plus bas sous les draps, frémissant, tremblant mais insolent de toute sa force brune,
Louis ! Votre arbre m’attire, me provoque, m’interpelle. Je voudrais le prendre, le serrer, le goûter. Le désir est puissant et j'en ai presque mal.
Quand perle sa rosée en goutte riche et tendre, le fruit rouge, en ma main qui le presse un peu fort, le stimule encore plus, tout en venant se tendre vers ma bouche gourmande où l’attend un doux sort. Je l'aspire sans vergogne, il trouve bien sa place dans ma gorge profonde, avec empressement, car mon fourreau soyeux est loin d’être de glace : Il prise ses assauts au moindre glissement. Raidi par votre désir et par ma langue experte, Il a pris de l’ampleur, c’est un fruit tropical dont la taille étourdit par sa mesure offerte en comblant un banquet… tel un dessert royal ! Allant, venant, d’ivresse il inflige à mes lèvres un rythme plus rapide et, déjà, l’avant-goût de cette quintessence - affluant par mes fièvres - qu’il me délivrera me grise plus que tout.
Les remous de sa sève élèvent leur cantique. Mais, voulant savourer encore un peu le jonc, je retarde son flux d’une habile pratique, juste avant que, d’émoi, n’explose son bourgeon. La passion l’emporte, alors d’un bel entrain, je suce goulûment ce fruit qui me rend folle pour recueillir son flot robuste, souverain, sur mes papilles où leur seul sens en raffole
Au verger de l’amour où, simplement, je vous aime
Louis, Je veux vos mains sur moi, votre peau contre ma peau. Je veux sentir en vous un désir animal, aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau