Tu viens de te retirer de moi. Je suis encore toute ouverte de toi, indecente presque, épuisée mais tellement heureuse, Je sens avec ravissement tout ce que j'ai reçu de toi. Entre mes jambes je sens glisser tout l'humide de notre feu qui coule doucement entre mes cuisses, qui m'inonde et c'est si bon. J'en tremble encore de plaisir, je pense à notre corps à corps torride. Un peu de sueur a collé mes cheveux sur notre silence, le plaisir d'aimer, de se faire aimer et d'en jouir.
J'aime tes mains, elles sont longues et fines, elles sont chaudes, J'aime tes caresses, le plaisir qu’elles me donnent. Elles sont presque parfois trop sages. Je voudrais les toucher, sucer chacune de tes phalanges, les soumettre enfin à mon plaisir, les guider sur mon corps, les accueillir pour qu'elles se perdent dans mon écrin.
Tu as été très tendre, un ange de douceur. comme si j'étais un objet précieux à m'en faire devenir folle. J'ai senti quand tu m'as regardée tendrement mes nerfs se hérisser tout autour de ma nuque. Je retournais la tête vers toi à la recherche de contact, l'envie que tu me prennes ... encore plus fort, que tu m'enlaces de tes douces caresses sans cesse répétées. Mon corps tout entier était là pour te dire que j'aimais ça, que j'en avais envie, au plus profond de moi-même, sans aucune restriction. Tu as su me ménager. Nous sommes restés immobiles de longues minutes. Je fermai les yeux pour mieux goûter le moment.
Puis, tout naturellement, tu es venu en moi, doucement, tendrement, comme une onde joyeuse et tendre qui s'est propagée dans mon corps. Je t'ai senti fremir dans mon ventre, de plus en plus profondement. Je fus secouée alors d'un premier spasme annonciateur de jouissances à venir. Tu t'es enfonçé un peu plus, tu t'es extrait, puis tu es revenu. Tes mouvements se sont fait plus amples, plus profonds. Tu t'es enfonçé dans ma chair, souple, moelleuse, soyeuse. Tu en a épousé parfaitement la forme, tu as caressé amoureusement mes fragiles muqueuses. Tu continuais tes va et vients régulers, méthodiques.
Je n'étais pas chaude, j'étais brûlante. Je voulais absolument que tu jouisses avec moi. Je t'ai donné du plaisir, tu me le rendais au centuple. C'était comme une vague qui m'emportait, Ce fut un signal pour toi, Je t'ai senti trembler et te figer au fond de moi. Puis tu t'arrêtas net et crispa ton regard. Une série de spasmes m'envahissaient au même moment. C'est alors que j'ai senti un flot liberateur me remplir. Tu m'as inondée d'une douce chaleur liquide. J'en gémissais de bonheur. Enfin je pouvais m'abandonner à la plenitude de ma jouissance sous les salves successives de mon delicieux amant. J'en tremble encore de plaisir, épuisée par notre corps à corps amoureux. et nous avons recommencé ce qui s'est avéré être une étreinte sensuelle, langoureuse. Nous sommes restés longtemps ainsi, toi bougeant doucement en moi, baignés par nos liquides amoureux nos corps collés l'un contre l'autre. Tu es devenu cette nuit mon bel et merveilleux amant