Mais mon cher ! Que faites vous ?
Vos mains seraient-elles en train de s'égarer ?
Est-ce bien correct pour un gentleman ? ...
Vous êtes bien audacieux ! ...
Me laisser faire ? ... Et quoi encore ?
Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés.
Sachez me convoiter, me désirer, me captiver
Tout le temps du prélude ne doit pas être rude, ni hagard
Dévorez-moi des yeux, mais avec retenue Pour que je m'habitue, peu à peu...
Sachez m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer Avec délicatesse, en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots, dirigez bien vos gestes Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau
...
Vous l'avez observé, J’aime le naturel, la soie et la dentelle
Ou peut-être bien .... rien du tout, excitante et rebelle
J’aime savoir l'esprit des hommes excité,
Ai-je de charmants et affriolants dessous ou suis-je dénudée ?
Vous voudriez le savoir ? ... Vraiment ? .... Alors ....
Déshabillez-moi, d'accord, mais avec douceur, pas trop vite
...
Je suis prête à être effleurée de vos mains, lentement, delicatement
Ma douce lingerie est prête à glisser consentante, vous offrant mon corps de femme,
paré de mes deux seins généreux qui attendent vos lèvres et vos mains,
Mon corps frémit déjà sous le satin, éveil de sensations troublantes sur mon sein,
Ecoutez le bruissement de la soie
qui glisse sur ma peau, depuis quelques instants fievreuse
...
Mais d'où provient cet art que vous exercez sur moi, cette prouesse ?
Je fonds sous vos mains exquises et tremble de la tête aux cuisses !
Des hommes, j'en ai connu, sans compter, je l'avoue, Mais aucun ne saurait vous égaler,
il n'y a de plus ardent et a la fois doux, Mes compliments, mon cher,
et mes émois, acceptez-vous ? Votre indécence me plaît !
...
Ôtez donc vite cette dentelle ! Cette femme est pour vous,
Conduisez-moi a l’Olympe, A l’étreinte là où s écoule le divin,
Partons dans les brumes, enrobées de satin de lune,
Dévoilez les courbes de ma chair, Celle d’une blonde pour vous plaire,
Retirez ma lingerie fine et douce, pleine de mon odeur, de mon désir de vous
Pleine de vos mains, de vos lèvres, et de ma faim, de ma soif de plaisir,
Sous les flots de satin savamment entr’ouverts, mon sein s’épanouit en de pâles luxures.
Ma robe a des frissons de festins somptueux, Et, sous la majesté de ma noble parure,
Fleurit, enveloppé d’haleines de luxure, Lys profane, mon corps pâle et voluptueux.
...
Sous ma robe, qui glisse en un frôlement d'aile, vous devinez mon corps,
les lys ardents des seins, l'or blème de l'aisselle, mes flancs doux et fleuris,
mes jambes d'Immortelle, Le velouté du ventre et la rondeur des reins.
De mes entraves libèrez moi donc ... Écartez le pétale de mes émois,
De la caresse de votre doigt Sur le capitule blanc
De mon corps qui se tend Recueillez son frisson,
D'un baiser brûlant Abreuvez vous de mon abandon.
L'âme enfin apaisée Je dépose à vos pieds Les débris de mes armes
Dans la joie de mes larmes.
Et jusqu'au soleil de mon corps Luisant de la prière de nos "encore"
Effeuillez moi vite !
Regardez. Ecoutez, touchez, respirez,
goûtez, la sueur qui perle à ma peau rougissante,
mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur,
ma bouche affamée qui cherche vos baisers.
Vous me découvrez fougueuse, sauvage et tigresse !
Je suis frémissante, et offerte !
De votre main experte, Déshabillez-moi,
Maintenant tout de suite, allez vite !
Sachez me posséder, me consommer, me consumer
Déshabillez-moi, conduisez-vous en homme
Soyez l'homme enfin ! ... Agissez !
Déshabillez-moi vite ! ...
Et vous ... qu'attendez vous ?
déshabillez-vous !
LUI
Ta robe a des frissons de festins somptueux, Et, sous la majesté de la noble parure,
Fleurit, enveloppé d’haleines raffinées, Lys profane, ton corps pâle et voluptueux.
Sous les flots de satin savamment entr’ouverts, Ton sein s’épanouit en de pâles luxures.
Ta bouche délicate aux fines ciselures Excelle à moduler l’artifice des vers
Le reflet des saphirs assombrit tes yeux bleus, Et l’incertain remous de ton corps onduleux
Fait un sillage d’or au milieu des lumières. Quand tu passes, gardant un sourire ténu,
Blond pastel surchargé de parfums et de pierres, Je songe à la splendeur de ton corps libre et nu.
Sous ta robe, qui glisse en un frôlement d'aile, Je devine ton corps,
les lys ardents des seins, l'or blème de l'aisselle, Les flancs doux et fleuris,
les jambes d'Immortelle, Le velouté du ventre et la rondeur des reins.
Renée Vivien
A l'approche de ses pas, rayonnement de lumière, son corps et son parfum envahissent l'alcôve.
Etoffe légère, délicate et de soie les lueurs du soir, la font étinceler.
Je découvre par transparence, des pointes en tension Frôlés par ce doux tissu, captant mon attention
Mes yeux suivent le parcours de ses courbes tendres Jusqu'à un si doux velours, où j'aimerais m'étendre.
Sous ce voilage transparent, son corps dévoilé Me fait frissonner d'émoi, désirs éveillés
Bouffée de chaleur en moi, coeur en cavalcade Lorsque je vois ses cheveux ainsi, tomber en cascade.
S'il te plait, laisse tomber ton voilage, dénude ton corps De ma bouche qui butine, laisse moi jouer des accords
Musique douce aux oreilles, ta peau qui frissonne Viens te perdre dans mes bras, déjà minuit sonne.
Un bruit feutré de tissu qui tombe sur le sol. Un bruit d'élastique. Un silence.
Elle est là, tout près, je sens son parfum qui m'ennivre. je n'endends plus rien. Le silence dure une éternité.
le contact d'une main. Je tressaille. l'autre main sur mon ventre. Sa chaleur m'envahit.
Mon corps se raidit. Je sens des gestes lents. sa peau qui glisse contre la mienne,
ses jambes nues qui s'enroulent autour de mes cuisses. C'est ainsi que cela a commencé.
Le jupon vole, vole au vent Deux étoffes blanches sur un fil Flottent et s’ébattent dans les champs.
Le jupon gonfle, taille épinglée, l’Autant s’engouffre dans le plissé.
Au col retenue, la chemise enfle, Les pans au vent prêtent leurs flancs.
Dans une bourrasque, ils se délivrent De l’amidon des jours passés.
Volutes blanches sur ciel d’orage La terre brûle sous les pieds
Femme légère, homme volage Rouleaux de paille, herbe coupée.
L’épouvantail est habillé Les pinces à linge restent bouche bée.
Chrysalide
Deux pouces aux courbes de tes hanches Ont dénoué ton dernier lien
Faisant couler en avalanche Tous mes versets de parnassien.
Et du triangle de tes lèvres Se faisant là plus ingénu,
C’est en accès de grosse fièvre Que je te vois là, toute nue.
Couvrez ce sein, que je ne saurais voir.
Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées
Moliere (Tartuffe)
Jeu de mains. Doigts qui apprennent à se connaître. Au plus pressé.
dessous de chemisier, dessous de dentelles. Effeuillage rapide,
une main qui longe un bas, une jambe qui se releve.
une jupe qui s'écarte, qui s'apprivoise, qui se remonte.
Tendresse et sauvagerie mêlée. Les rondeurs se dégustent,
une main sur un sein. un doigt sous l'élastique, douce pénetration.
Vient le soyeux intense, le charnel infini. Le paradis moite qui ouvre grand ses portes.
Profondeur abyssale, le sang qui monte. Jouissance liberée, jouissance partagée.
Déferlement. Tout le bonheur du monde en un instant.
Amour, qui se dévêt, aux mains fines et se pare Des approches du soir, sur son corps en émoi,
Dégrafe ses bas noirs, d’un petit rien de soie, Sur ses cuisses de marbre au toucher de Carrare.
Elle roule à ses pieds ses ombres de nylon Et telle une caresse, aux secrets de son dos,
Fait glisser doucement le reps de son jupon, Me faisant voir du ciel les anges et leur tondo.
Alors, à demie nue, de ses doigts délicats, Egrenant un à un les clips de son corsage,
De dentelle de nuit, en sorte de panca, Fait rejaillir du temps, ses plus beaux avantages.
Et là, vierge de tout, ses cheveux réveillés Sur un vélin hyalin de mue de chrysalide,
S’étirant mollement en chant de volupté Elle se fait chatterie de plaisirs de sylphide.
Moietmoi
La main de Jeanne habile, entre pouce et index,
attaque mon pantalon en peu de temps ouvert.
je relève sa robe pour permettre à mes doigts
de se frayer passage sur cette peau si fine
dans la fine dentelle de ses dessous humides.
Jeanne a tôt fait de saisir mon vit et lui faire prendre l'air
Quand cette chose est dehors, elle appartient au monde
elle n'est plus à nous-même mais à la terre entière
Pénétrant d'un seul coup la tiédeur de l'atmosphère
elle devient le pivot de rotation de tout l'univers
Sentant s'ouvrir à moi sa douce intimité
ma main s'invite à la douceur des chairs.
Le sang afflux si fort dans nos parties secrètes,
que le rythme de nos cœurs affolés nous chavire
déferlante vague au-dedans de nos corps enlacés.
À terre nous voici ; étendus dans la paille et l'odeur animale.
Nos bouches sont collées, l'une sur l'autre et l'autre sur elle ;
langues mouvantes dans la bouche de l'autre.
Notre désir s'exprime par les bouches et les ventres ;
deux points d'énergie pure qui annihilent les corps
pour n'en plus faire qu'un pôle où le plaisir explose...
Glissant le long de ma cuisse : gluant et rétréci,
comme pas fier de lui, le voici oublié et vite emmitouflé dans son nid de coton.
L'intimité de Jeanne aussi est bien vite à l'abri entre ses cuisses chaudes,
recouverte par l'étoffe de ses jupes rabattues.
Je découvre par transparence, tes tétons en tension
Frôlés par ce doux tissu, captant mon attention
Mes yeux suivent le parcours de tes courbes tendres
Jusqu'à un si doux velours, où j'aimerais m'étendre.
Sous ce voilage transparent, ton corps dévoilé
Me fait frissonner d'émoi, désirs éveillés
Bouffée de chaleur en moi, coeur en cavalcade
Lorsque je vois tes cheveux ainsi, tomber en cascade.
S'il te plait, laisse tomber ton voilage, dénude ton corps
De ma bouche qui butine, laisse moi jouer des accords
Musique douce aux oreilles, ta peau qui frissonne
Viens te perdre dans mes bras, déjà minuit sonne.
Rondeurs de satin, courbes, contre-courbes, vertiges, tendresse, offrande, petites jupes affolantes, chemisiers échancrés, Et sur le cintre, ta robe de nuit. Etoffe légère, délicate et de soie, tenue par de fines bretelles
A l'approche de tes pas, rayonnement de lumière, ton corps et ton parfum envahissent l'alcôve.
Debout, face au miroir, tu saisis des deux mains le bas de ta robe courte et lève les bras au ciel,
laissant apparaître, étape après étape, de longues jambes divines,
une culotte coquine, un ventre trop charnel et des seins à croquer.
mouvement des seins, ouvertures, cambrures, tressaillements,
Tu défais un bouton, un deuxième, le troisième et le suivant.
Tu degraphes ton soutien-gorge, et à pleines mains, empaume les globes de mon supplice,
Regards vers le miroir, tu souris, à l'image de ton corps. Tes dessous tombent à terre
et ta culotte suit, Tu es nue. "Dis moi que je suis belle"
Saisissant une bretelle de ta chemise de nuit, tu jauges, tu parcours,
et semblant satisfaite, tu insères tes mains au bas de ton étoffe
pour enfourner sa tête et y glisser ton corps.
volupté exquise de la soie sur la peau. Doucement se dénuder, pour mieux se revêtir.
Puis tu viens vers le lit ou je suis
Je ferme les yeux. Un bruit feutré de tissu qui tombe sur le sol. Un bruit d'élastique. Un silence.
Tu es là, tout près, je sens ton parfum qui m'enivre. je n'endends plus rien. Le silence dure, longtemps.
le contact de ta main. Je tressaille. l'autre main sur mon ventre. Ta chaleur m'envahit. Mon corps se raidit.
Je sens des gestes lents. mon pyjama qui glisse furtivement vers le bas,
tes jambes nues qui s'enroulent autour de mes cuisses, enveloppées de la soie de ta chemise.
Tu t'allonges sur moi. Je n'y tiens plus. Je suis à toi !
Permet que je te dévêtisse Offre moi ce doux privilège
De faire durer ce pur délice Que pour rien au monde je n'abrège
Sentir sous le tissu tendu Le désir qui prend de l'ampleur
Mais avant que de te voir nu Deviner toute ta saveur
Laisser ma paume nonchalamment Caresser l'intime indécence
Te sentir devenir gourmand Que j'admire toute sa prestance
Tu n'aspires plus à autre chose que de me livrer à l'air libre
Sa superbe impudeur éclose Pour que j'en apprécie la fibre
Je ne me ferai pas prier Pour l'envelopper de ma main
Et si tu vois mes yeux briller Occupe toi de mes deux seins
Il te suffit de me frôler Pour que je palpite corps et âme
D'espièglement me taquiner Pour que sous tes lèvres je me pâme
Mise à nue voici que frémit La généreuse jaillissante
A sa vue tout mon corps gémit D'envies coquines et frétillantes
Lâchant le frein de mes ardeurs Tandis que mes sens tu affoles
Je passe la vitesse supérieure De mon désir qui caracole
Je lisse ce grand bois chéri De haut en bas de bas en haut
Lustré choyé et tout ravi Qu'on prenne soin de le faire beau
Le coquin se fait audacieux Et s'aventure entre mes lèvres
Je sens son élan impérieux M'envahir d'une douce fièvre
Ma langue autour de lui s'enroule Alors qu'il sonde mes profondeurs
Et que la tiédeur de deux boules La pulpe de ma peau effleure
Puis subtilement tu t'introduis Dans un incandescent fourreau
Je ne peux retenir un cri Sous la fougue de tes assauts
Je me cambre gémis supplie Sous tes ravageuses poussées
Différant cet instant béni Qui aux cieux va me transporter
Soudain tout geste tu suspends Lové au plus profond de moi
Sans pudeur j'explose et je fend Le silence de tous mes émois
Jouissant de me voir succomber Tu reprends ta danse sauvage
Puis tour à tour plus raffinée C'est comme un enivrant voyage
Propulsée aux plus hauts sommets Par de prodigieux coups de maître
Je te chevauche usant du fouet Des mots brûlants que je te prête
Je sens ma monture s'emballer Et un désir presque furieux
D'encore plus profond m'empaler Sur ce somptueux totem en feu
J'égare les rennes je perd le nord Et toute notion de mesure
Voici que bat tempête à bord Mais le mas garde fière allure
Je sens jaillir l'apothéose Mettant à vif l'indomptable
Qui soudain à l'air libre explose D'un sublime bouquet final
sylseasun@hotmail.fr
J’aime vous voir si belle, de soie et de dentelle,
ou alors rien du tout, excitante et rebelle.
Vous êtes comme cette feuille, toute de soie vêtue,
révélant vos courbes à mon œil affamé
prête à être éffeuillée de mes mains, lentement, jusqu’à nu.
Vous êtes comme cette feuille qui rougit dans un long frisson
et qui s’enflamme tel un buisson, désespérant d'être cueillie.
Vous êtes comme cette feuille qui tourbillonne autour de moi
pour finir délicatement votre vol léger, là, posée sur moi,
fragile, au creux de mes bras, pour y rester une nuit.
Votre corps frémit déjà sous le satin, éveil de sensations troublantes sur votre sein,
Je vous sens prête à m'accueillir en femme consentante,
m'offrant votre corps paré de vos deux seins lourds d’ombres douces.
Votre corps se fait déjà dunes, courbures incendiaires,
sous mes doigts pénétrants vos humides frontières.
Devenue faible proie, je vous sens prête à glisser avec moi dans l’ultime,
tenaillée de cette faim d’appétence animale, vous femelle d'un si beau mâle.
Monsieur ! Effleurez-moi avec vos mots. Tourmentez moi. Donnez moi chaud.
Je veux que vous veniez en moi sans faire de bruit … dans la douceur de mon lit !
J'ai envie de vous mon amour ! Venez ! Vite !
J'aime la caresse de ma douce lingerie !
J’aime ce contact soyeux glissant sur mes seins
Ce frottement indécent m’excite.
J’aime ce doux tissu qui caresse ma fente
J’aime me sentir pleine de désir
Je rêve de caresses, je rêve d'un beau sexe
Délicieuse sensation ou vibrante détresse,
Mes seins, entre des lèvres, rêvent de disparaître
Je me liquéfie et fond, je touche le fond,
ivresse d’une caresse qui va jusqu'à mes tréfonds
désir intense d'un sexe mâle
qui s’insinue, s‘immisce, me pénètre
A cette intrusion franche, je succombe déjà.
Mon corps entier, vaincu, en spasmes, s’effondre
je veux jouir de intimes caresses
Venez ! Vite !
J'aime la caresse de mes mains sur ta douce lingerie !
J’aime ce contact soyeux glissant sur tes seins
Ce frottement indécent m’excite.
J’aime ce doux tissu qui caresse mes bourses
J’aime te sentir pleine de désir
Je rêve de tes caresses, je rêve de ton sexe
Délicieuse sensation ou vibrante détresse,
Tes seins, entre mes lèvres, je rêve
Tu te liquéfies et fonds, je touche le fond,
ivresse d’une caresse qui va jusqu'à tes tréfonds
désir intense de mon sexe mâle
qui s’insinue, s‘immisce, te pénètre
A cette intrusion franche, tu succombes déjà.
Ton corps entier, vaincu, en spasmes, s’effondre
Tu jouis de mes intimes caresses
Venez ! Vite !
Mes nuits pour vous sont églises de dentelles, Mes jours, temples de satin.
Vos yeux me rendent belle. Mes dieux seront vos mains.
Mes minutes sont prières de désir. Mes secondes, suppliques vers vous.
Mes baptêmes seront vos sourires. Mes eucharisties, à vos genoux.
Mes confessions sont d’impudeur. Mes crucifixions, dans votre lit.
Vos homélies me feront peur. Vos absolutions, folie.
Dans un paradis bien terrestre, Nous errerons du soir au matin.
De mon corps vous serez le mestre : Je vous garde au creux de ma main.