Les odalisques au bain, chaque jour se prélassaient
En des pauses alanguies, rêveuses elles cogitaient
Parfaites nudités, gardées par un Eunuque
En cet endroit secret que personne ne reluque
Jolies grâces, un peu grasses, bien sûr elles s’ennuyaient
Rarement leur Seigneur, un soir les choisissait
Comment trouver plaisir en étant la servante
D’un vieillard si lubrique aux qualités qu’on vante
L'Esclave un beau gaillard, la peau d’un plus beau noir
Transformé en eunuque par gonades écrasées
Opération mal faite, érections demeurées
Très vite sollicité chacune voulait l’avoir
Le chéri de ces dames, leur bel amant secret
Jour et nuit demandé, se sentait fatigué
Elles le menaçaient si invite refusée
Et il sauvait sa tête libido dépassée
Des canaux afférents restant en fonction
Tout était possible pour une création
A quelques mois de là survinrent des grossesses
Un Sultan réjoui et le harem en liesse
Mais à chaque naissance : bébés du plus beau noir
Notre Sultan ‘cocu’ qui s’était fait avoir
Repiquait une crise, faisait couper des têtes
Il a pris comme eunuque un blanc : ça c’est pas bête !