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dimanche 14 décembre 2025 - 21h55rech / rep
-amour poetique 14

-amour poetique 14
(taille reelle)
mon bien aimé (16) ()
Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés avivés par ces mots impudiques à mon oreille murmurés
tu as senti le plaisir au fond de toi trésaillir puis comme une eau vive ruisseler et jaillir
en soubresauts insaisissables dans mon corps brulant de l'attente fiévreuse de l'orgasme fulgurant .
Délicieux plaisir de la chair, vertige des sens libérés Tu as ensorcellé ta belle aux jupons parfum√és

Tu as été très tendre, un ange de douceur. comme si j'étais un objet précieux
J'ai senti mes nerfs se hérisser tout autour de ma nuque, à m'en faire devenir folle.
J'ai tourné la tête vers toi, l'envie que tu me touches, me frôles, que tu m'enlaces
de tes douces caresses sans cesse répétées

comme si j'étais un objet précieux, un joyau dans son écrin.
Et j'en redemandais sans cesse, mon corps tout entier était là
pour te dire que j'adorais ça, au plus profond de moi, sans restriction.
J'étais séduite, je me sentais amoureuse, folle, un vrai feu d'artifice.

tu m'as rendue insatiable et enflammée, j'avais envie de t'aspirer goulument en moi, .
je me suis enfilée sur toi, allant et venant, Les yeux dans les yeux,
nos regards crépitaient d'envie. Le rythme insidieusement s'accélérait
par la magie de nos désirs sans cesse renforcés.

Je voulais tout de toi, la profondeur, la rapidité mais surtout la jouissance.
je voulais aussi ta force animale quand tu t'empares de moi,
Je me mordais les lèvres, je secouais la tête, j'avais envie en crier
je ne pouvais plus me contrôler

Et puis j'ai explosé, ravagée par les spasmes en serie
la seconde vague est arrivée, profonde, puissante, énorme,
déclenchée par ta jouissance, toi, mon homme vigoureux
J'avais la chair de poule et des frissons partout.

C'était bon, merveilleux, pétillant...
Je t'ai alors pris dans mes bras
et je t'ai enbrassé, tendrement, passionement,
Tu es mon tendre et généreux amant

Surprendre l'infinie tendresse Apprendre la douceur de tes mains
Frémir à l'idée de l'instant prochain Et succomber sous tes caresses
Enchevétrer nos pudeurs Briser les chaînes de nos interdits
Entrevoir les chauds secrets enfouis Et déchaîner nos ardeurs

Rendre nos lèvres muettes Effleurer nos langues encore timides
Respirer de l'autre le doux humide Et colorer mes pommettes
Surprendre l'infini plaisir Apprendre la violence de mes voluptés
Couvrir de tes baisers mon corps apaisé Et auprès de toi, vieillir‚

Nous passames deux jours d'amour et d'harmonie, De chants et de baisers, de voix, de lèvre unie,
De regards confondus, de soupirs bienheureux, Qui furent deux moments et deux siècles à deux.
L'extase avait fini par éblouir nos âmes, Comme seraient nos yeux éblouis par la flamme.
Troublés, nous chancelions, et le troisième soir, nous étions enivrés jusques à ne rien voir
(Alfred de Vigny)