Tu es en moi, et plus rien ne compte. Tu m’offre ton plaisir, je t'offre mon plaisir.
Nos corps se relachent, épuisés, ne formant plus qu’un seul être.
Reste bien au fond. Restons l'un dans l'autre, enlaces, emboités, délicieusement !
Garde moi dans tes bras encore quelques instants, Ne bouge pas.
Je conserve dans ma chair ton sexe emprisonné. Des larmes de bonheur inondent mes paupières.
J'aime tes grondements d'ours blessés, ta tête nichée au creux de mon épaule.
Entre mes jambes coule tout l'humide de notre feu.
Une bulle lumineuse nous coupe du monde.
Ton foutre m'inonde, j'en tremble de plaisir, c'est si bon, tu ne trouves pas ?
Tu es blotti contre moi, inerte et si vivant. Je me sens riche de toi, ton sexe toujours en moi,
Apaisés, vidés, comblés, rêvons d'éternité, je veux qu'en cet instant le temps se décompose,
Regarde moi dans les yeux. Je suis ouverte comme jamais, obscène presque
J'ai encore faim de toi. ... Approche-toi à nouveau, Enfonce-toi doucement,
Glisse bien au fond de moi ! ... Et maintenant, accelère, ... plus vite ... Bien au fond !
Et fuse dans mon ventre ! Tu sens ? c'est de nouveau le paradis.
Dans mon corps, cette sensation de puissance et ta semence qui m'envahit,
Je me sens vidée, attrapée jusqu'à l'âme. Tu souris. Je perds pied.
Nos chaleurs enmelées, nos corps enboitées, nos sourires qui s'echangent et un parfum d'été
J'ai l'été dans les reins J'ai dans mes seins gonflés les parfums de la terre
J'ai ouvert mes jambes à ta semence et dans mon ventre bleu, j'ai la mère des étoiles. (Pierre Perret)
Nous mourons foudroyés au sein du firmament...
Et nous restons ainsi, confondus, emmelés, collés, anéantis,
du dernier de nos souffles au plus petit frisson, accrochés l'un à l'autre jusqu'à l'apaisement.
le plaisir d'aimer, de se faire aimer et d'en jouir.
laisse moi regarder tout ce que j'ai reçu de toi. Je me sens vidée, attrapée jusqu'à l'âme.
Je te garde en moi encore quelques instants. Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux.
Ne t'inquiète pas de mes larmes. Je pleure de joie.
Ne bouge pas. Regarde moi ! Une bulle lumineuse nous coupe du monde.
Reste. Reste en moi, je t'en prie, Je sens tes dernières caresses intimes !
Laisse moi te serrer contre moi, je t'étreins. ton visage dans mon cou,
ton souffle sur ma nuque. Mes mains dans le creux de tes reins, sur ta peau lisse et douce.
Sens mon parfum sur ta peau. Je te sens apaisé, vidé, comblé,
Je te sens maintenant diminuer de volume... Ton sexe n'est plus aussi dur.
Il ressort lentement, libérant un flot de secretions amoureuses
Je te laisse glisser hors de moi... c'est un agréable glissement mouillé,
accompagné d'un torrent de ton jus qui me coule délicieusement entre les fesses.
Tu m'as donné ta douceur, ta fraîcheur ...
Laisse moi t'embrasser, te caresser ...
Tu es un merveilleux amant !
Se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux.
Se perdre dans l'espace immense. Oiseaux légers au gré du vent.
Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps.
Enflammée jusqu'au coeur. Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux.