Goute ce paradis de douceur qui te cerne, Je m’ouvre à toi et te dévore.
sensation délicieuse et presque douloureuse. Tu es en moi, au plus profond de moi.
Tu appartiens à mes entrailles, tu fais partie de moi, Tu m’habites, je ressussite,
Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps.
Mon corps pour toi se fait soyeux, de ta vigueur fais moi douceur,
que ton sexe glisse, se fasse onctueux pour mieux remonter ma chair.
qu'il m'explore, remonte, s'immisce dans mes tendres muqueuses
qu'il m'explore plus loin, se faufile, me pénétre.
J'aime ce glissement onctueux, cette penetration lente, ce frottement délicat irisé de plaisir.
Tu ondules, je t'aspire, tu râles, je gémis. Je te serre, te dévore. Tu t'enfonces ... loin, très loin.
Tu m'enroules, me défais, tu plonges, te retires. J'avale ton corps.
Courtisane lascive, soumise et attentive, au plus profond de moi, ton sceptre devient roi.
Savoures-tu cette douce sensation à l'extrémité de ton être,
ce contact intime, cette communion de chairs qui nous soude l'un à l'autre.
Tu bouges lentement, tu caresses mes muqueuses, Je te suce, t'enroules et te déroule.
Je me creuse pour toi, de plus en plus profonde ... pour à nouveau me remplir de moi.
Ton amour me comble et me remplit C'est un velours, total, une douceur qui m'enveloppe.
Tu vas et viens doucement et ta position change C'est une offrande totale.
Je te masse doucement de mes muscles intimes Le plaisir monte et je jouis deux fois
Mes jambes se referment sur tes hanches et te maintiennent ancré au plus profond de moi
Resserre un peu plus fort l'étreinte de tes bras, qui entourent et pressent mon coeur contre le tien
Tu es là, Je te sens ! ... prend le temps ... arrete-toi ... Et puis, reviens ! ... bien au fond !
Sens mes douces caresses intimes, mes tendres contractions. Investis bien mon ventre chaud !
Laisse moi glisser sur toi la fleur de mes doigts. Tu es doux ! Je te sens vivre ! au plus profond de moi !
Tu vas et tu viens, vagues de plaisir, Au rythme de ton corps, je me plie sans effort.
les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine.
et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; à mordre l'oreiller.
Tu modules le rythme, tu glisses, léger, agile, mon corps ondule, je suis fluide, féline.
Rejoins vite mon nid ! Rentre vite dans mon pays sucré glaner et labourer avec avidité l’univers lacté de ma chair ardente !
Je rêve de ta colonne en mes bouches aphones, de tes mains vigneronnes, de vendanges, de mortelle vidange,
d’échanges et de mélanges, de santal et d’orange, dans le fond de ma grange.
Je t’offre là mes cuisses et je ne doute pas que ton rude pénis osera, usera de tous mes orifices. (Arthémisia)