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dimanche 14 décembre 2025 - 22h00rech / rep
-amour poetique 04

-amour poetique 04
(taille reelle)
mon bien aimé (05) ()
Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume. Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine,
Plus douce que la fleur du sureau.Tu te dresses et tu es la force de la forêt!
Tes reins blessent mes mains nouées, Tu es rude comme un chêne.
Je t'ai baisé comme un rouge-gorge dans ma main, J'aime la tiédeur de ton corps dans ma main. (Marie Dauguet)

Je me rassasie de ton odeur sauvage; Tu sens les bois et les marécages
Tu es beau comme un loup, Tu jaillis comme un hêtre Dont l'énergie gonfle l'écorce.
Le nœud de tes épaules est dur sous les mains; L'axe du monde est dans ta chair.
Mais je louerai ton cri sauvage, Mais je louerai ton corps qui embaume, (Marie Dauguet)

C'est un bois sauvage aux rudes fleurs. Je louerai ta brutalité, Le sanglot rauque de ta chair;
Je louerai ta sève immense Où l'univers est en puissance.
Je louerai tes poings et comment ils se dénouent Tout à coup quand tu retombes
Au creux d'une épaule, Plus doux qu'un petit enfant Et plus innocent qu'un ange.
(Marie Dauguet)

Ecoute-moi ! Regarde moi ! Dans les yeux ! Je n'entends plus tes mots ! Je te respire...
Ta douce odeur me grise et m'attire, jJe bois ton regard ! Je goute la douceur de tes bras
Je t'offre mes lèvres brûlantes de désirs... mon voile est transparent, ma pudeur s’évapore
Je sens ton regard, je ressens ton envie, je te tente ! Osons !

Je veux que tu me dises tout bas tes plus folles pensées, que tu me dévores avec de tendres baisers,
que mes lèvres t'enflamment, te savourent, te sucent, et nous engloutissent.
Que ma bouche déguste tes épices, crie le plaisir de nos corps, de nos salives qui se mélangent.
que tu m'emmenes au paradis, que tu me donnes de la magie de la passion et du plaisir

Je suis comme cette feuille, toute de dentelles vêtue Révélant mes courbes à ton œil éffleurant,
prête à me dénuder pour toi, lentement, jusqu’à nu. Donne moi tes lèvres. Enflamme ma bouche
Mon corps frémit déjà sous le satin, Eveil de sensations troublantes sur mes seins,
Sens le bruissement de ma douce lingerie qui glisse sur ma peau, depuis hier fievreuse

Ta vigueur m'impressionne, reste donc tranquille ! Ne dissimule rien !
J'aime sentir chez un homme le désir se lever.
Sens-tu mes seins qui, sur toi, se frottent doucement ?
Sens-tu mes mains vagabondes qui caressent tes flancs ?

Et ce désir qui monte en murmurant ton nom C'est un désir infini bien au delà des mots
Un désir insensé au-delà des raisons. Il envahit mon corps et brûle dans mes veines
Il coule entre mes cuisses en lentes traînées de feu Il me coupe le souffle et je respire à peine
Le désir est puissant et j'en ai presque mal. Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau,

Je ne bougerai pas, délicate et sereine, pour que tu rêves et que tu sois étonné
Et pour que, dès ce jour, à jamais tu comprennes le geste de mon corps immobile et donné
Car, par ma voix où vit toute l'âme indicible,
Tu sais que je t'aime et que je te veux comme amant.
(Jane Catulle-Mendès)

Sans détour et sans atour Voilà, j'aimerais faire l'amour Toute la nuit, tout le jour L'amour avec toi
C'est peut-être un peu direct Sans doute un peu incorrect Mais, j'aimerais faire l'amour L'amour avec toi
Sous la pluie, mon cœur coule tout contre ton corps Et nos destins s'enroulent Non, j'en veux encore
Sous la pluie, mon corps roule tout contre ton cœur Oui, nos destins s'enroulent Non, non, n'aie pas peur

Sans détour, oh, mon amour. Dur, que ça dure toujours Toutes les nuits, tous les jours Toujours avec toi
C'est peut-être un peu complexe Sans doute un peu circonflexe Mais, je n'veux plus faire l'amour L'amour qu'avec toi
Sous la pluie, mon cœur roule tout contre ton corps Et nos destins s'enroulent Non, j'en veux encore
Sous la pluie, mon corps coule tout contre ton cœur Oui, nos destins s'enroulent Non, non, n'aie pas peur
Je te sens venir Je te sens venir En moi (Juliette Armanet)

Quand je suis face à toi, je m'incendie Je sais que j'existe et je me sens jolie
Je suis nue devant toi je m'électrifie Le désir m'affole, me saisit
Mais que va-t-il se passer si tu m'embrasse J'ai peur de m'évanouir engourdie de plaisir
Que va-t-il se passer, si cela nous dépasse À quoi rime la lutte, où commence l'attaque
Puisqu'à nos corps aimants nous ne commandons pas

Si je te regarde droit dans les yeux Mon ventre attaque la descente d'un grand huit
J'ai le vertige, le coeur fiévreux Nos envies te sublimes, me court-circuite
Mais que va-t-il se passer si tu m'embrasse J'ai peur de m'évanouir engourdie de plaisir
Que va-t-il se passer, si cela nous dépasse À quoi rime la lutte, où commence l'attaque
Puisqu'à nos corps aimants nous ne commandons pas (Olivia Ruiz)