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dimanche 14 décembre 2025 - 22h00rech / rep
-amour poetique 03

-amour poetique 03
(taille reelle)
mon bien aimé (04) ()
Quelle est cette bouche Qui me touche, M'inspire et m'aspire?
Quelle est cette bouche Qui se mèle, S'emmêle et s'entremèle?
La tienne se veut joueuse, pulpeuse, Juteuse et dévoreuse,La curieuse.
Elle me butine, me cyprine, Me caline et me domine, La coquine.

Elle me caresse, me fesse, Me transperce et me dresse, L'ogresse.
La mienne se veut rieuse, lieuse, Suceuse et avaleuse, L'allumeuse.
Elle te taquine, te rumine, Te mine et t'enracine, La féline.
Elle te redresse, t'agresse, Te presse et te renverse, La diablesse.
Bouche ma bouche de ta bouche, Que mon plaisir soupire, Mon amant bien aimant. (Deslys)

Ne dis rien. rêve. N'aie pas froid. C'est moi qui parle et qui t'embrasse
Laisse-moi répandre sur toi Ce murmure immense, à voix basse (Anna De Noailles)
Approche tes lèvres des miennes, Donne moi tes lèvres chaudes !
Collée à tes lèvres, Je ne veux que tes baisers ! ... Chut ! ne dis plus rien. (Sofifée)

ce premier baiser pour un premier plaisir. ce deuxieme baiser, plus mouillé, plus profond ...
Nos langues se caressent, s'emmelent, se reconnaissent.
Tes lèvres sont exquises, permets-moi d'un baiser si douces convoitises.
Douce tentation de tes lèvres si roses, baisers mouillés j'y dépose (Maxalexis)

Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire,à mordre...
Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelles intimes caresses elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime, que de fondre ce qui se fond
en un fruit de l'autre et du même ? (Paul Valery)

Saisis ma bouche chaude, introduis-y ta langue, mélangeons nos salives jusqu'à ce que nos corps tanguent
nos salives coulent onctueuses dans nos gorges heureuses
Ta langue s'enroule dans la mienne langoureuse valse de Vienne,
Mes lèvres glissent sur ta joue, et parcourent un chemin secret, plus que parfait. (Blonderonde)

C'est une humide et molle profondeur, douce à mourir, où tu te perds et glisse ;
C'est un abîme intime, clos et lisse, où ton désir s'enfonce jusqu'au coeur...
Ah ! puisse aussi m'atteindre au plus sensible, dans son ampleur et son savant détail,
Ce lent baiser, seule étreinte possible, fait de silence et de tiède corail (Lucie Delarue)

Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur, Je saisirai la souche de mon désir fébrile
Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile.
Pour que tes yeux se plissent,
que ton regard se trouble, (Oscar Wilde - Salomé)

Donne-moi tes baisers amers comme des larmes,
Le soir, quand les oiseaux s'attardent dans leurs vols.
Nos longs accouplements sans amour ont les charmes
Des rapines, l'attrait farouche des viols.

En un gout de whisky mélangé à l'orange, Cette boisson alors me paraissant étrange,
J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue découvert qu'après tout l'élixir est tentant.
Et tu aimes ce jeu où je bois ton breuvage, Tu vas y retourner pour qu'on ne soit pas sage,
Un autre verre empli et je m'enivre en toi, Je cède à ton caprice et tombe sous ta loi.

Oh mon amant langoureux, Arrose mon palais, rends-le joyeux.
Imagine ma langue en émoi, En lui offrant ton parfum enivrant.
Viens en moi, glisse lentement en moi, réveillant ainsi mes papilles, c'est excitant.
Je suis envoutée, mon âme plane, Adieu paroles, je m'offre au goût sans regret.

Mes lèvres sont imprégnées de ton bouquet, Il te faudra être capiteux pour séduire mon organe !
Elles s'ouvrent pour t'offrir un passage, Riche de ton essence, elles ne sont plus sages...
Aisément ma langue est effleurée, Investissant ma gorge, mon palais,
S'introduisant vers de nouvelles contrées . Avec ton arôme naturel, tu me plais.

Le printemps ! Les premiers beaux jours. La sève qui monte, nos corps qui se montrent,
Nos regards qui sourient, s'interrogent, s'appellent. Et le satin de ma robe qui me frôle, me caresse,
et titille mon esprit d'impudiques désirs. Tu es là, tu m'attends, me rejoins. Tu m'embrasses fiévreusement,
je m'agrippe à son cou. Tes mains explorent ma peau. Ton souffle s accelere. Une histoire commence.

Je clorai tes paupières Sur ton regard d'enfance Aux couleurs d'aube claire Et d'amande mêlées
J'écraserai tes lèvres De baisers dévorants Je les caresserai d'une langue gourmande
Le sourire appelle, et promet le baiser Ange d'amour et de plaisir,
la rose et le miel sont sur tes lèvres (Evariste de Parny)

Te pressant contre moi, ému, tremblant beaucoup,
Tu me manges de baisers en me serrant le cou,
Tandis que grave et fière, et sans trouble, et sans crainte,
Muette, je tends la joue à ton étreinte. (d'après Guy de Maupassant)

Ton corps, le mien, nos bouches gourmandes, nos baisers enflammés, et tes tendres caresses,
un voile de volupté sur nos peaux enlacées parfumées du plaisir de notre intimité.
Baisers volés Corps enlacés, moments si doux chers à nos âmes
Où nos deux chairs Se collent Ne faire qu'une peau Ni toi ni moi Seulement nous aimer ! (Sofifée)

Ce doux baiser, mon amant, enivre mon âme attendrie !
Je le nappe de sentiment, pour qu'il te redonne une nouvelle vie ;
Je sens déjà le plus tendre désir me rappeler sur mes lèvres brûlantes ;
Ramenes-y le doux plaisir ; Fixes-y, s'il se peut, des grâces séduisantes ;

Ni son cou ni ses bras, ni rien de ce qu'on touche, Ni rien de ce qu'on voit de lui ne vaut sa bouche
Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre, Ni sa pensée, en vol vers moi par tant de lieues,
Ni le rayon qui court sur son front de lumière, Ni sa beauté de jeune dieu qui la première
Me tenta, ni ses yeux - ces deux caresses bleues ; Sa bouche de fraîcheur, de délices, de flamme,
Fleur de volupté, de luxure et de désordre, Qui vous vide le coeur et vous boit jusqu'à l'âme... (Marie Nizet)

Repousse, délivrant ta haine contenue Le frisson de ma bouche éprise de ta chair.
Pour crier ton dégoût, dresse-toi, froide et nue, Comme un marbre funèbre aux lueurs d'un éclair.
Tes yeux ont la splendeur auguste de l'orage‚ Exhale ton mépris jusqu'en ta pamoison,
O trés chére ! ‚ Ouvre-moi tes lèvres avec rage :J'en boirai lentement le fiel et le poison.

J'ai l'émoi du pilleur devant un butin rare, Pendant la nuit de fièvre où ton regard pâlit‚
L'âme des conquérants, éclatante et barbare, Chante dans mon triomphe au sortir de ton lit (Renée Vivien - victoire)
Qu'aux yeux d'un amant adoré Ma bouche soit toujours plus belle :
Et qu'un baiser, à longs traits savouré, Soit un charme de plus qui le rende fidèle. (Marie-Emilie de Montanclos)

Au coeur de nos fêtes charnelles, Que ne puis-je te prendre et boire en un baiser ?
Mon corps sur ton corps est posé, Je me penche... Où trouver le baiser double qui les étanche ?
Renverse-toi que je prenne ta bouche, Calice ouvert, rouge possession,
Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche :

Puissé-je voir enfin tomber ta tête Vaincue, à bout de sensualité,
Et détournant mes lèvres, te quitter, Laissant au moins ta bouche satisfaite !...
(Lucie Delarue-Mardrus)

Prends-moi comme on cueille un fruit, Déguste-moi avec délice et gourmandise,
Effeuille mon corps dans un soupir, Caresse mes lèvres à ta guise.
Fais-moi danser, fais-moi rire, Donne-toi tel un cadeau sucré,
Ainsi va ma vie, prends-moi telle que je suis... (Anne H)

Sens mes sens en éveil, observez bien ma peau Regarde s'en échapper la sueur par ses pores
Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux Garnissant le coffre du plus beau des trésors
N'arrête surtout pas tes murmures, tes caresses Je ne résiste plus, intérieurement je fonds
Même de glace je ne pourrai que céder à l'ivresse Vous venez de faire de moi, le chaud des glaçons

Il coule dans mes veines le flot de la folie Emmène moi au loin jusqu'à demain matin
Fais nous voyager tout au long de la nuit Puisses tu faire de mon corps ton unique chemin
Resserre un peu plus fort l'étreinte de tes bras Qui entourent et pressent mon coeur contre le tien
Laisse glisser sur moi la fleur de tes doigts Je t'en prie continue, et surtout ne dis rien

Un baiser de printemps , léger comme le vent, S'est posé sur ta bouche , si douce et sensuelle
Et puis tu as perçu comme un frémissement, Celui du messager de nos Amours si belles.
Un baiser en juillet, au coeur d'un bel été, En touches si légères, aux pointes de tes seins,
Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer. Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins.

Un baiser à l 'automne, aux couleurs ambrées , Au seuil de ta corolle, à l 'orée du plaisir,
Enivré des douceurs de ton velours doré, Franchissant pas à pas les degrés du désir.
Un baiser pour l'hiver, aux campagnes blanchies, Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon,
Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi, Ce sera l' apogée de toutes nos sensations.

Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons, Qui nous font nous aimer de décembre à janvier,
Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions, Je te donne mon âme et mon coeur tout entier

Allongé près de toi, ivre de ta douceur, A l 'orée de tes lèvres, prélude à nos caresses,,
Ton corps soudé au mien, ton coeur contre mon coeur, Nos bouches qui se cherchent, tant cette ardeur nous presse !
Et tant et tant que nos baisers se font brûlants. Impatiente ma main se pose sur ton sein,
En palpe la douceur, telle la peau d 'un enfant Elle en cherche la pointe, aux teintes de carmin.

Mes lèvres te parcourent, en hâte de ton ventre,
De ce velours si chaud qu 'en ta tendre pureté,
D'un brin de tissu rouge, tu as laissé voilé.
Puis mon doigt reconnaît, au sillon de ce centre, (Jacques)

Je l'écris près de toi, tu ris de ce poème, Il te permet ainsi de profiter quand même,
De cet instant de moi où naît l'inspiration Et tu es le témoin du fruit de ma passion.
Et aux jeux de l'amour tu sais être l'experte, Me dis qu'à m'embrasser je vais perdre la tête,
Mais que c'est juste au fond pour écrire mes vers, Femme tu es furie, muse de mes enfers. (Charly Lellouche)

Respire, goûte la sueur qui perle sur ma peau, mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur.
Ma bouche affamée qui cherche tes baisers, les larmes salées que je laisse s'écouler.
Serre moi dans tes bras, caresse moi sans cesse, Serrons nous l'un vers l'autre, pour offrir nos sens,
Et maintenant, viens, viens vite dans notre chambre, j'ai hâte d'être aimée