13x
Ecoute mon corps qui respire et qui vit, ma chair qui s'ouvre et se ferme,
les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques.
Sens mes douces contractions qui pulsent dans ma vulve.
Je te serre de ma bouche amoureuse, juteuse comme une mangue.
Regarde, touche, respire, goûte, la sueur qui perle à ma peau rougissante.
Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur, ma bouche affamée qui cherche tes baisers,
il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures.
Comme une plainte, comme un chant, la douceur de l'autre.
mes muscles se contractent et se relâchent, tu te tends, tu te crispes, tu haletes,
tu gemis, tu jouis de mon corps... tu vas jouir de moi, je vais jouir de toi.
agonie de plaisir, ton plaisir est le mien. J'aime ton corps qui vibre et qui se tend.
J'aime les soubresauts qui t'agitent, moi, si belle en ton plaisir.
Pas encore... Pas trop vite ! Prend le temps ... Profite de mon corps, je profite du tien !
Sens la transpiration qui perle entre mes seins, Reprend ta course tendre au plus profond de moi,
Je pense à ce gros gland qui me fouille et que j'aime. je veux le sentir encore vibrer dans ma chair
Ecoute le clapotis de nos sexes emmélés et le claquement de nos chairs
Mon écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe t'enserre, se détend, se resserre.
Ton sexe dans le mien, nous sommes à l'unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage.
Mes doux cris de supplique pour mieux que tu me lisses, Tes tendres gémissements et ta verge qui se tend.
Vas plus vite ! Accélère ! Tu n'es plus qu’un phalle qui violemment m’empale. (Jean-Claude)
14
Je suis nue contre toi, dans nos draps en désordre, Tu allumes un feu qui m'éblouit bien fort.
Nous gémissons ensemble d'une tendre détresse, Pris d'une passion commune pour ce qui nous oppresse.
Je ramène mes genoux aux côtés de tes hanches, Tu aimes me regarder courir droit à ma perte
Tu te retires, laissant le vide. Je me débats, tu me reprends. complètement, passionnément.
Je sens grandir en moi la raideur de ta queue mes yeux deviennent fous sous ton invasion franche,
Mes oreilles bourdonnent, ma tête s'embrase. Je caresse tes joues empourprées de lumière.
Tu es ma flèche, fichée dans ma chair, tendue comme un arc, tu remues en moi la terre et le feu
Mon ventre tel un poulpe, t'aspire et te digére. La frénésie s'empare de nos corps,
Fouille moi, pille moi, incendie moi, dévaste moi, perfore moi, brutalement, sans concession
De ton corps, je veux tout ! Que tes lèvres me savourent, qu'elles me sucent, m'engloutissent.
Je te veux cru tout à moi. Plante toi profond, généreux en ma terre.
Que ta bouche déguste les épices de nos salives qui se mélangent.
Laboure mes entrailles à faire germer ma peau Perçois ma chaleur, mon odeur. ma sueur !
Je me crispe sur ton corps, je tremble de tous mes membres J'ai le corps frémissant, .
je me sens emportée par une serie de spasmes. Je n'en peux plus... toi non plus ...
Fusion, fièvre et cataclysme ! Je jouis ! Oh oui ! que c'est bon !
14h
Sens mon corps contre toi. Accélère ! ... Plus vite ! ... Mon corps a faim de toi !
Le sang gonfle ta verge, palpite contre mes berges, Je te sens fort, périlleux, fougueux
Donne moi tout ! Je suis prête ! Je veux ton jet de vie, qu'il ensemence ma terre
Réchauffe vite mon corps de ta semence chaude, infuse moi le meilleur de toi !
Au creux de mes reins, Fais jaillir ta sève ! Donne moi ton miel d'homme
Ton corps vibre et se tend ! Vas-y, Cède à la volupté, Ne te retiens plus ! ...
OUI ! ... Oh oui ! ... Onction bénie ! ... Je te sens te répandre dans mon ventre !
Ta sève humide se repend dans ma chair, en vagues chaudes ! liberation heureuse
Tu enflammes nos corps, et nos sens. Tu m'abreuves de toi,
Comme une lame de fond amenant la vague ... comme la lave d'un volcan déchaîné…
Les salves se succèdent irradiant nos sens.
Je murmure ton nom, tu murmures le mien ! Oh mon amour...