Viens, je t'accueille au gré de mon humeur. Ferme les yeux, et suis-moi, mon tendre coeur
Sens le vent léger sur notre peau si pure. Allez, viens, tu aimeras, tu peux en être sûr.
Respire, goûte la sueur qui perle sur ma peau, mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur.
Ma bouche affamée qui cherche tes baisers, les larmes salées que je laisse s'écouler.
Approche tes lèvres des miennes, donne moi ta bouche chaude,
Je sens, contre moi, ton désir qui se dresse, Serrons nous l'un vers l'autre, pour offrir nos sens,
Viens, viens vite dans ma chambre, j'ai hâte d'être aimée
Déshabille-moi, oui mais, pas trop vite Sache me convoiter, me désirer, me captiver
Dévore-moi des yeux, mais avec retenue, pour que je m'habitue, peu à peu...
Sache m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer, avec délicatesse, en souplesse, et doigté
Choisis bien tes mots, dirige bien tes gestes, ni trop lents, ni trop lestes,
Effeuille moi, doucement, tendrement. Patiemment, écarte le pétale de mes émois,
Je suis comme cette feuille, toute de soie vêtue prête à me dénuder pour toi, lentement, jusqu’à nu.
Mon corps frémit déjà sous le voile fin, Eveil de sensations troublantes sur mes seins,
Dévoile les courbes de ma chair, celle d’une femme aimante pour te plaire,
De mes entraves libère moi. Conduis-moi a l’Olympe, à l’étreinte, là où s écoule le divin,
Sens le bruissement du tissu qui glisse sur ma peau, depuis hier fievreuse
Et ce désir qui monte en murmurant ton nom. Il envahit mon corps et brûle dans mes veines
Le désir est puissant et j'en ai presque mal. Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau,
Ecoute mon corps impatient qui frémit, ma chair qui s'ouvre et se ferme, mon coeur qui palpite,
J'ouvre pour toi mon lit, trouble appel de la nuit. Je m'y glisse, consentante, t'offrant mon corps,
Mes lèvres sont déjà entrouvertes, d’un désir intense, infini,Je t'offre ma chair nue, prête a te recevoir.
Devenue faible proie, je suis prête à glisser dans l’ultime, tenaillée de ma faim de te satisfaire,
moi, femelle d'un si beau mâle. Tu vas me faire l'amour, je me ferai tendresse
Nous nous ferons l'amour à en mourir d'ivresse J'ai besoin d’amour avec toi, jusqu'à la déraison !
Fais-moi vibrer et trembler. Réveille mes sens endormis, jusqu’au bout de mes fantasmes
Sens mes sens en éveil, observe bien ma peau Regarde s'en échapper la sueur par ses pores
Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux garnissant le coffre du plus beau des trésors
N'arrête surtout pas tes murmures, tes caresses. Je ne résiste plus, intérieurement je fonds
Caresse de tes doigts ma peau lisse et douce. Pose tes mains sur mes seins. Palpe-les. Soupèse-les.
Interpelle leurs rondeurs rebelles. Sens ! Ils réagissent et pointent à ton tactile appel.
Regarde les, palpitants, arrogants, Ils se dressent vers toi, Ils réclament tes lèvres, tes mains, Ils brandissant leur émoi,
Sois enrobant, modèle, pétris mes pommes rondes, Tu fais naître chez moi un élan qui pointe vers tes yeux.
A tes mains mes courbes sont offertes. A toi, la douceur de ma peau sous ta caresse experte
A ta bouche je t'offre ma peau douce, avant les secousses. Sache mordre mes rondeurs, avant les chaleurs.
Hume le désir qui monte entre mes cuisses gourmandes. Ecoute bruire le plaisir qui s'annonce entre nous
Noie moi de caresses, de tes joues, de tes lèvres. Caressons nous ces sublimes instants,
Je m'ouvre, tendre et humide, je m'offre à toi, ne le vois-tu pas ?
Mon corps tout entier se donne peu à peu, telle un offrande. Viens en moi doucement, tendrement.
Oui ! ... Je te sens ! Je t'accueille, je te reçois. Tu glisses dans ma chair.
J'aime ce glissement onctueux, cette penetration lente, ce frottement délicat irisé de plaisir.
Je m'abandonne à toi, toute en ébullition. Ta chair se melange à ma chair, blottie au fond de moi,
Tu ondules, je t'aspire, tu râles, je gémis. Je te serre, te dévore. Tu t’enfonces ... loin, très loin.
Tu vas et tu viens, les vagues de plaisir, Au rythme de ton corps, je me plie sans effort.
les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine.
et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits. Tu es là, Je te sens ! Prend le temps !
Resserre un peu plus fort l'étreinte de tes bras, Sens mes douces caresses, mes tendres contractions.
Investis bien mon ventre chaud ! Je me donne, tu me prends, Tu m'investis, tu me finis. Je jouis.
Tu es ma flèche, fichée dans ma chair, tu remues en moi la terre et le feu, la mer et le vent.
Mes lèvres tel un poulpe, t'aspirent et te digèrent. La frénésie s’empare de nos corps,
Non...Pas encore... Pas trop vite ! ... Prend le temps ! Je veux encore te sentir grandir en moi
Reprend ta course tendre au plus profond de moi ... Profite de mon corps, je profite du tien !
Tu te retires, laissant le vide. Je me débats, tu me reprends. complètement, passionnément.
J'ai le corps frémissant, tendu comme un arc. Je balbutie et râle ... des mots sans suite.
Un souffle, un gémissement, un frisson, un soupir, Une plainte étouffée, de légers tremblements
et puis, un presque cri. Tu me sens trembler et je t'entends gémir.
Nos corps sont agités par de violents frissons, Et ce plaisir qui monte, Une ultime envolée, nous touchons aux étoiles,
Je suis prête ! N'attends plus ! Donne moi tout ! Mon corps a faim de toi !
Je veux ton jet de vie, qu'il ensemence ma terre ! Vite ! ... Plus vite ! ... Maintenant ! ... Oui !
Ton corps vibre et se tend ! Je te sens ! Ta sève humide se repend dans ma chair en vagues chaudes !
Tu enflammes nos corps. Tu m'abreuves de toi, Entre mes jambes coule tout l'humide de notre feu.
Regarde moi dans les yeux. J'ai encore faim de toi. Approche-toi à nouveau, bien au fond !
Tu sens ? c'est de nouveau le paradis. le plaisir d'aimer, de se faire aimer et d'en jouir.
Je me sens vidée, attrapée jusqu’à l’âme. Je te garde en moi encore quelques instants.
Tu es en moi, et plus rien ne compte. Tu m’offre ton plaisir, je t'offre mon plaisir.
Nos corps se relachent, épuisés, ne formant plus qu’un seul être.
Reste bien au fond. Restons l'un dans l'autre, enlaces, emboités, délicieusement !
Je conserve dans ma chair ton sexe emprisonné. Des larmes de bonheur inondent mes paupières.
Tu es blotti contre moi, inerte et si vivant. Je me sens riche de toi,
Apaisés, vidés, comblés, rêvons d'éternité, je veux qu'en cet instant le temps se décompose,
Nos chaleurs enmelées, nos corps enboitées, nos sourires qui s'echangent et un parfum d'été
J'ai l'été dans les reins J'ai dans mes seins gonflés les parfums de la terre
J'ai ouvert mes jambes à ta semence
et dans mon ventre bleu, j'ai la mère des étoiles. (Pierre Perret)
Ne t'inquiète pas de mes larmes. Je pleure de joie.
Se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux.
Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps.
Enflammée jusqu'au coeur. Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux.
Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés. C'était bon, merveilleux, pétillant...
Tu as été très tendre, un ange de douceur. comme si j'étais un objet précieux, un joyau dans son écrin.
tu m'as rendue insatiable et enflammée, Tu as ensorcellé ta belle aux jupons parfumés
Tu te retires doucement de moi. Entre mes jambes coule tout l'humide de notre feu.
Une paix profonde nous gagne, toute de quiétude et de sérénité...