Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid ; C'est moi qui parle et qui t'embrasse ;
Laisse-moi répandre sur toi, Comme le doux vent dans les bois,
Ce murmure immense, à voix basse... (Anna De Noailles)
Je clorai tes paupière Sur ton regard d’enfance
Aux couleurs d’aube claire Et d’amande mêlées
J’écraserai tes lèvres De baisers dévorants
Je les caresserai d’une langue gourmande (Renée Vivien)
Le sourire appelle, et promet le baiser.
Ange d'amour et de plaisir, la rose et le miel sont sur tes lèvres (Evariste de Parny)
Que ta bouche est douce à prendre, A boire, à mordre...
Qu'elle est tendre avec la mienne et quelle extrème caresse intime elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime Que de fondre ce qui se fond
En un fruit de l'autre et du même ? Que j'adore ce premier don !...
Mais il veut d'autres découvertes, (Paul Valery)
C'est soyeux, le baiser est profond. Tu me suces, me mordilles.
nos bouches se soudent. comme la reprise d’un souffle nouveau.
Notre baiser se prolonge, accompagné de halètements, de doux frissons,
Tu m'embrasses, éperdument. Nos langues se tordent, je suis ivre, je tremble.
Un baiser de printemps léger comme le vent, S'est posé sur ta bouche si douce et sensuelle
Et puis tu as perçu comme un frémissement Celui du messager de nos Amours si belles
Un baiser en juillet, au cœur d'un bel été En touches si légèresaux pointes de tes seins
Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins
Un baiser à l 'automne aux couleurs ambrées , Au seuil de ta corolle à l 'orée du plaisir,
Enivré des douceurs de ton velours doré, Franchissant pas à pas les degrés du désir.
Un baiser pour l'hiver aux campagnes blanchies, Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon,
Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi, Ce sera l' apogée de toutes nos sensations.
Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons, Qui nous font nous aimer de décembre à janvier,
Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions, Je te donne mon âme et mon cœur tout entier … (Jacques)
En un goût de whisky mélangé à l'orange, Cette boisson alors me paraissant étrange,
J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant Découvert qu'après tout l'élixir est tentant.
Et tu aimes ce jeu où je bois ton breuvage, Tu vas y retourner pour qu'on ne soit pas sage,
Un autre verre empli et je m'enivre en toi, Je cède à ton caprice et tombe sous ta loi.
ce premier baiser pour un premier plaisir. ce deuxieme baiser, plus mouillé, plus profond ...
Que nos langues se caressent, s'emmêlent, se reconnaissent.
Tes lèvres sont chaudes et tendres, nos langues se cherchent, se trouvent,
se goûtent, s'enroulent, se mêlent et s'emmêlent, nos salives se mélangent.
Donne moi tes lèvres chaudes !
Renverse-toi que je prenne ta bouche, Calice ouvert, rouge possession,
Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche:
C'est une humide et molle profondeur, Douce à mourir, où je me perds et glisse;
C'est un abîme intime, clos et lisse, Où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur...
Quelle est cette bouche Qui me touche, M'inspire et m'aspire?
Quelle est cette bouche Qui se mèle, S'emmêle et s'entremèle?
La tienne se veut joueuse, pulpeuse, Juteuse et dévoreuse,La curieuse.
Elle me butine, me cyprine, Me caline et me domine, La coquine.
Je prends ta bouche avec ma bouche, tu prends ma bouche avec ta bouche, elle se touchent.
J'ouvre tes lèvres avec ma bouche, tu ouvres mes lèvres à tes lèvres, à ta bouche, à ma langue,
tu tournes ta langue dans ma bouche, je tourne ma langue dans ta bouche,
tu découvres la sensation de ma bouche, ma langue douce, avec ta langue,
j'enveloppe ta langue dans ma langue, je la mélange,
tu tournes ta langue, tu la mélanges,
elles se touchent, elles s'aiment,
ta langue est dans ma bouche, tu m'aimes. (Christophe Tarkos)
Ni ton cou ni tes bras, ni rien de ce qu'on touche, Ni rien de ce qu'on voit de toi ne vaut ta bouche
Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre,
Ni ta pensée, en vol vers moi par tant de lieues, Ni le rayon qui court sur ton front de lumière,
Ni ta beauté de jeune dieu qui la première Me tenta, ni tes yeux - ces deux caresses bleues ;
Ta bouche de fraîcheur, de délices, de flamme, Fleur de volupté, de luxure et de désordre,
Qui vous vide le coeur et vous boit jusqu'à l'âme... (Marie Nizet)
Approche tes lèvres des miennes, doucement, jusqu'à les effleurer,
Saisis ma bouche chaude, introduis-y ta langue mélangeons nos salives jusqu'à ce que nos corps tanguent
Serre moi dans tes bras, caresse moi sans cesse, Touche moi au plus vif, cueille mon desir
Serrons nous l'un vers l'autre, pour offrir nos sens, Ecoute mon corps impatient qui frémit
ma chair qui s'ouvre et se ferme, mon coeur qui palpite,
Respire, goûte la sueur qui perle sur ma peau, mon odeur, ma chaleur.
Ma bouche affamée qui cherche tes baisers. Les larmes salées que je laisse s'écouler.
Ne vas pas trop vite, goute moi lentement, apprécie mes intimes caresses.
Je suis à toi mon amour, maintenant !