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dimanche 14 décembre 2025 - 20h16rech / rep
--ma bien aimee 03

--ma bien aimee 03
(taille reelle)
ma bien aimée (03) ()
Ma douce Ipsthilla, par grâce, que j'obtienne, Mes délices, mon charme, un rendez-vous de toi
Pour partager ta sieste à la méridienne Si tu dis oui, joins-y la faveur que pour moi
Seul ta porte soit libre, et que nul ne la ferme. Et par lubie, au moins, ne t'en va pas sortir.
Reste donc au logis; sois prête de pied ferme A neuf assauts de fuite et pour un long plaisir!
Surtout, appelle-moi sans tarder, si la chose Te va : j'ai bien dîné, sur mon lit je repose,
Et tout mon corps frissonne embrasé de désir. (Catulle)

Je peindrai tes cheveux De mes mains hésitantes J'y tracerai les lignes Des poèmes non dits
Et nous aurons des nuits Longues et délicieuses.
Je broderai ton corps de caresses. Frissonnante, ta peau Sous les effleurements De mes lèvres enfiévrées
Et nous aurons des nuits Lentes et amoureuses.

Je jouerai sur ta peau la musique éternelle. Ton corps sera guitare Je le ferai vibrer, je le ferai chanter
Et nous aurons des nuits Longues et langoureuses
Je clorai de baisers tes soupirs. Palpitante, ta bouche Sous ma bouche amoureuse Je boirai ta salive à tes lèvres enivrées
Et nous aurons des nuits Longues et savoureuses.

Je grifferai ta peau De voluptés étranges Je serai tour à tour mi démon ou mi-ange
Et nous aurons des nuits Longues et tumultueuses.
J'explorerai doigt à doigt, lèvre à lèvre Le continent vierge de ton corps. Enivrantes, les découvertes
Et nous aurons des nuits Longues et somptueuses

Frémissantes, tes mains Voletant sur ma peau. Tour à tour intrépides Ou timides, inexpertes
Et nous aurons des nuits Longues et voluptueuses.
Haletante, enfin, Dans la joute amoureuse Abandonnée, grisée Tu me voudras à toi Ta voix sera sanglot Ton cri sera victoire
Et nous aurons des nuits Sans fin et fabuleuses.

Je puiserai l'amour A ta source précieuse. Impatientes tes lèvres Que l'on ne nomme pas
A m'aspirer en toi. Et je m'engloutirai dans ta chair délicieuse
Et nous aurons des nuits Ardentes et fiévreuses. (Saphire)


Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges Avant même de se toucher
Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules En haut des marches d'escalier
Pour la lampe déjà éteinte Et la première de vos plaintes La porte à peine refermée
Pour vos dessous qui s'éparpillent Comme des grappes de jonquilles Aux quatre coins du lit semées

Pour vos yeux de vague mourante Et ce désir qui s'impatiente Aux pointes de vos seins levées
Pour vos toisons de ronces douces Qui me retiennent, me repoussent Quand mes lèvres vont s'y noyer
Pour vos paroles, démesures La source, le chant, la blessure De votre corps écartelé
Pour vos reins de houle profonde Pour ce plaisir qui vous inonde En long sanglots inachevés
Je vous aime (Jean Ferrat)


Laisse-moi t'approcher, laisse-moi te toucher toute, et te fragmenter par petites touches
Laisse-moi, ma plurielle, te combler, te dévaster, étancher ma soif et mon ruisseau, ma verdure et ma faim
Laisse mon corps impatient entrer chez toi par les seuils humides de ton corps sensible
Laisse s’accomplir à l’infini du temps vertical cette extase infiniment longue et Infiniment aimable

Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise.
Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise, se repaissent à ne plus faim !
Découvrir tes endroits les plus secrets, endroits interdits aux étrangers.
Tu es ma Terre, je suis ton roi, prêts à querelle si l'on t'ôte à moi.