Elles sont là face à moi et leurs yeux me caressent
Leurs gestes sont magiques et rythment leurs émois
Les bouches sensuelles imprégnées de tendresse
Savourent ces instants quand s’unissent nos doigts…
Leurs regards chavirés, cernés de lueurs fauves
Gardent précieusement l’empreinte du plaisir
L’amour qui nous relient au delà de l’alcôve
Les rend belles à mourir affolées de mon désir…
Dans la moiteur sucrée de leurs peaux pécheresses
Mes frissons sont porteurs de rêves de bonheur
Et le doux velouté troublant d’une promesse
Se dessine sur moi quand s’unissent leurs cœurs…
Leurs bras entremêlés savourent ma chaleur
Leurs corps dénudés s’offrent comme une flamme
Et c’est ainsi que je dors sans l’ombre d’une peur
Car elles sont heureuses ces deux femmes…
Bertino le Pascalois
Te rencontrer enfin, naître sous ton regard,
Patienter sur tes lèvres, lutter contre la fièvre
Ma main se retire, et mon corps hésite,
Mais mon coeur palpitant, demande que tu poursuives
Sculptons notre plaisir, sous nos mains soyons argile
Dans l'alcôve scintille le rubis du désir
De ta langue subtile, tu parcours l'inconnu
Et sous tes caresses divines, mon corps s'émoustille
De tes mains virtuoses, notre danse tu composes
Tout au long de mon corps, qui te chante, vibrations !
L'air se raréfie, torride est l'atmosphère,
Ta chair me défie, mon Dieu, quel Enfer !
Mais la raison nous arrête,
et dans tes bras je me meurs, de tant de désirs charnels
