Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés,
avivés par ces mots impudiques que tu as murmuré à mon oreille.
J'ai senti le plaisir au fonds de toi trésaillir,
puis, comme une eau vive, ruisseler et jaillir
en soubresauts insaisissables dans mon corps brulant.
Attente fiévreuse de l'orgasme fulgurant.
Quel délicieux plaisir de la chair, vertige des sens libérés !
Tu as ensorcelé ta belle au corp parfumé
Ce que j'aime, c'est cet instant un peu fou
Quand tu viens contre moi, que la raison n'est plus loi
Dans l'extase de nos baisers, sentir nos corps s'embraser
On se cherche on s'attire, sans rien se dire
Et nos corps à corps qui en redemandent encore
Le parfum enivrant, le décor La douceur,
la saveur de ton corps
Nos désirs, nos délires, nos plaisirs
Exaltants, existants, envoûtants
Ce que j'aime, quand nos élans n'ont plus cours
Ce sont ces moments tendresse, nos silences, puis le reste
Allongés, repus, vainqueurs, sur le lit de l'impudeur
Sans dessus dessous
Savourer par-dessus tout le goût de toi
Ce tout dernier plaisir Et puis s'endormir
Ce que j'aime mon tendre amour, dans la richesse de nos jours
C'est la déraison, qui nous unit dans la passion