Ecoutes mon corps qui respire et qui vit !
ma chair qui s'ouvre et se ferme
comme un cœur qui palpite,
les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent
et vadrouillent vers mille rêves impudiques.
Sens, ecoute, respire, goûte ...
La sueur qui perle à ma peau rougissante.
Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur.
Ma bouche affamée qui cherche tes baisers.
Les larmes salées que je laisse s'écouler.
Tu t'approches ... lentement. Je te ressens enfin,
Tu me penetre doucement, par glissades subtiles.
Tu t'enfonces, encore et encore, au plus profond de moi.
à présent tu es mien, je suis tienne.
J'aime le regard que tu poses sur moi.
Je suis prise, je te laisse me finir,
Je suis remplie de toi, transportée, transgressée
et c'est bon !
J'aime la tendre caresse de tes mains sur mes seins,
la dureté de ton sexe qui glisse dans mes chairs
Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps.
le flux et le reflux, et de brefs murmures.
Comme une plainte. Comme un chant. La douceur de l'autre.
tu t'enfonçe, je te guide, de ma tendresse, de mon envie.
Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin.
tu caresses mes joues empourprées de lumière.
Je jouis et gémis. Mon ventre tressaille.
Et je te sens venir Tu te bloques, tu palpites
j'aime ton regard éperdu au moment de l'orgasme,
ta verge gonflée de sève qui se vide dans mon ventre,
Douce chaleur liquide qui m'irradie de chaleur.
Ta douceur m'apaise. Nous nous aimons. Il n'y a pas de fin.
Je ferme les yeux.
Cette dernière image de toi, je la porte en moi,
infini paysage, de ton émoi, de notre émoi
Ton sexe y est raidi, flèche brune en ma chair.
Si je ferme les yeux, c’est pour garder en moi
ton levant radieux d’animal aux abois.
ton sexe balnéaire, me noie. Je te bois.