Sur ton sein lisse et doux ma main cherche à l’envie
A devenir la prose que ta langue me crie.
Les courbes de ton corps m’arrachent à l’ennui
Du verbe qui s’endort et de la chair flétrie.
Sur ton regard de braise qui flambe et se trahit
Je souffle en criminel pour attiser mon vit.
L’alexandrin m’entraîne vers tes hanches gourmandes
Et plus rien ne me freine c’est mon cerveau qui bande.
Ta descente de rein est un creuset immense
Pour le poète enclin à lâcher sa semence.