Le paysage nu où je vivrai longtemps
A de tendres prairies où votre chaleur repose
Des sources où vos seins font miroiter le jour
Des chemins où votre bouche rit à une autre bouche
Des bois où les oiseaux entrouvent vos paupières
Sous un ciel réfléchi par votre front sans nuages
Mon unique univers, ma légère accordée
Au rythme de nature votre chair nue durera.