De tes bretelles de dentelles, De tes épaules descendues,
En un frou frou de bagatelle Tes seins me sont là déjà dus.
Et quand tes bas de voile sombre De leurs rubans de surah nuit
Tombent par terre en goutte d’ombre C’est ma raison qui s’amuït.
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Doucement Tendrement de mes entraves libère moi.
Patiemment, effeuille moi. Ecarte le pétale de mes émois,
De la caresse de ton doigt sur le capitule blanc
De mon corps qui se tend reçois son frisson,
D'un baiser brûlant abreuve toi de mon abandon.
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Deux pouces aux courbes de tes hanches Ont dénoué ton dernier lien
Faisant couler en avalanche Tous mes versets de parnassien.
Et du triangle de tes lèvres Se faisant là plus ingénu,
C’est en accès de grosse fièvre Que je te vois là, toute nue.
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L'âme enfin apaisée Je dépose à tes pieds
Les débris de mes armes dans la joie de mes larmes.
Et jusqu'au soleil de mon corps criant mes "encore"
Effeuille moi, Aime moi, un peu, beaucoup,
Passionnément à la folie et même pas du tout,
Mais aime moi encore...