Doucement, tendrement, de mes entraves libère moi.
Patiemment, effeuille moi. Écarte le pétale de mes émois,
De la caresse de ton doigt sur le capitule blanc
De mon corps qui se tend, recueille son frisson,
D'un baiser brûlant, abreuve toi de mon abandon.
L'âme enfin apaisée, je dépose à tes pieds
Les débris de mes armes dans la joie de mes larmes.
Et jusqu'au soleil de mon corps criant mes "encore"
Effeuille moi, Aime moi,
Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie
Et même pas du tout, mais aime moi encore...