Tu glisses entre mes jambes une main chaude et froide.
Tu dessines sur ma peau des oiseaux, des cascades,
Tu souffles des orages sur les méandres de mes veines,
Tu fais porter ma voix plus loin que le ciel.
Tu m’aimes.
Tu serres nos corps jusqu’à la douleur.
Tu dessines dans le vide des arabesques d’or.
Le sol, le tapis, deviennent un champ immense
où ta voix me fait l’amour entre un cri et un soupir…
Je t’aime.
Tes doigts attisent mon feu Et me pénètrent lentement
Libérant doucement De mon plaisir, le tendre aveu
Plus mon jus te mouille Plus jeu me fouilles
Puis m'en barbouille
Nos langues se caressent au-delà de tes doigts
Ont envie de tendresse et laisse parler leur émoi