arpoma.com (art actualite histoire lieux)
home               retour
arpoma.com
N
dimanche 14 décembre 2025 - 22h16rech / rep
x04-deb11bsdoisneau02@@@x

x04-deb11bsdoisneau02@@@x
(taille reelle)
le baiser (04) ()
Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire, à mordre...
Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelle extrème caresse intime elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime,
que de fondre ce qui se fond en un fruit de l'autre et du même ?
Que j'adore ce premier don !... Mais il veut d'autres découvertes,
Paul Valery

Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur, Je saisirai la souche de mon désir fébrile
Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile.
Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble,
Oscar Wilde - Salomé

Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid. C'est moi qui parle et qui t'embrasse
Laisse-moi répandre sur toi, comme le doux vent dans les bois,
Ce murmure immense, à voix basse...
Anna De Noailles

Je clorai tes paupière Sur ton regard d’enfance Aux couleurs d’aube claire Et d’amande mêlées
J’écraserai tes lèvres De baisers dévorants Je les caresserai d’une langue gourmande
Du bout de mes seins Je ferai frémir De caresses légères Ta peau de bronze doré
O

Le sourire appelle, et promet le baiser Ange d'amour et de plaisir,
la rose et le miel sont sur tes lèvres
Evariste de Parny

se pressant contre elle, ému, tremblant beaucoup, La mangeait de baisers en lui serrant le cou,
Tandis que grave et fière, et sans trouble, et sans crainte, Muette, elle tendait la joue à son étreinte.
Guy de Maupassant - Venus rustique

Ton corps, le mien, nos bouches gourmandes, nos baisers enflammés
mes courbes généreuses, tes tendres caresses,
un voile de volupté sur nos peaux enlacées parfumées du plaisir de notre intimité.
Baisers volés Corps enlacés Moments si doux Chers à nos âmes Où nos deux chairs Se collent
Ne faire qu'une peau Ni toi ni moi Seulement nous aimer !
Sofifée

Ce dernier baiser, mon amant ! Enivrez mon âme attendrie !
Je le nappe de sentiment, pour qu'il vous redonne une nouvelle vie ;
Je sens déjà le plus tendre désir me rappeler sur mes lèvres brûlantes ;
Ramenez-y le doux plaisir ;Fixez-y, s'il se peut, des grâces séduisantes ;
Qu'aux yeux d'un amant adoré Ma bouche soit toujours plus belle :
Et qu'un baiser, à longs traits savouré, Soit un charme de plus qui le rende fidèle.
Marie-Emilie de Montanclos

Ô mon amant langoureux, Arrose mon palais, rends-le joyeux.
Imagine ma langue en émoi, En lui offrant ton parfum enivrant.
Viens en moi, glisse lentement en moi, Réveillant ainsi mes papilles, c'est excitant.
Je suis envoûtée, mon âme plane, Adieu paroles, je m'offre au goût sans regret.
Mes lèvres sont imprégnées de ton bouquet, Il te faudra être capiteux pour séduire mon organe !
Elles s'ouvrent pour t'offrir un passage, Riche de ton essence, elles ne sont plus sages...
Aisément ma langue est effleurée, Investissant ma gorge, mon palais,
S'introduisant vers de nouvelles contrées . Avec ton arôme naturel, tu me plais.
Invoque Bacchus pour me conquérir, Sinon, je deviendrai cruelle.....
Reste dur, puissant et exaltant. Ariane sera mon nouveau prénom,
Tu es le charmeur, qui séduit, Ô doux vin, amant de mes nuits.
Rachël Colinet-Pioche

Ni son cou ni ses bras, ni rien de ce qu'on touche, Ni rien de ce qu'on voit de lui ne vaut sa bouche
Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre, Ni sa pensée, en vol vers moi par tant de lieues,
Ni le rayon qui court sur son front de lumière, Ni sa beauté de jeune dieu qui la première
Me tenta, ni ses yeux - ces deux caresses bleues ; Sa bouche de fraîcheur, de délices, de flamme,
Fleur de volupté, de luxure et de désordre, Qui vous vide le coeur et vous boit jusqu'à l'âme...
Marie Nizet

Donne-moi tes baisers amers comme des larmes, Le soir, quand les oiseaux s’attardent dans leurs vols.
Nos longs accouplements sans amour ont les charmes Des rapines, l’attrait farouche des viols.
Repousse, délivrant ta haine contenue Le frisson de ma bouche éprise de ta chair.
Pour crier ton dégoût, dresse-toi, froide et nue, Comme un marbre funèbre aux lueurs d’un éclair.
Tes yeux ont la splendeur auguste de l’orage… Exhale ton mépris jusqu’en ta pâmoison,
O très chère ! — Ouvre-moi tes lèvres avec rage :J’en boirai lentement le fiel et le poison.
J’ai l’émoi du pilleur devant un butin rare, Pendant la nuit de fièvre où ton regard pâlit…
L’âme des conquérants, éclatante et barbare, Chante dans mon triomphe au sortir de ton lit
Renée Vivien - victoire

Au coeur de nos fêtes charnelles, Que ne puis-je te prendre et boire en un baiser ?
Mon corps sur ton corps est posé, Je me penche... Où trouver le baiser double qui les étanche ?
Renverse-toi que je prenne ta bouche, Calice ouvert, rouge possession,
Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche :
C'est une humide et molle profondeur, Douce à mourir, où je me perds et glisse ;
C'est un abîme intime, clos et lisse, Où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur...
- Ah ! puisse aussi t'atteindre au plus sensible, Dans son ampleur et son savant détail,
Ce lent baiser, seule étreinte possible, Fait de silence et de tiède corail ;
Puissé-je voir enfin tomber ta tête Vaincue, à bout de sensualité,
Et détournant mes lèvres, te quitter, Laissant au moins ta bouche satisfaite !...
Lucie Delarue-Mardrus

Vos lèvres sont exquises, permettez-moi d'un baiser si douces convoitises.
Douce tentation de vos lèvres si roses, baisers mouillés j'y dépose
Maxalexis

Prends-moi comme on cueille un fruit, Déguste-moi avec délice et gourmandise,
Effeuille mon corps dans un soupir, Caresse mes lèvres à ta guise.
Fais-moi danser, fais-moi rire, Donne-toi tel un cadeau sucré,
Fais jaillir en moi le feu sacré, Celui qui fait rougir de plaisir...
Ne te lasse pas de me regarder, Laisse pétiller tes yeux dans les miens,
Ne cesse jamais de me désirer, La foudre sur nous est tombée.
Nul paratonnerre pour nous protéger, Que surgissent les éclairs,
Que tonne la romantique mélopée, C’est si bon de s’abandonner !
Ainsi va ma vie, prends-moi telle que je suis...
Anne H

Sentez mes sens en éveil, observez bien ma peau
Regardez s'en échapper la sueur par ses pores
Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux
Garnissant le coffre du plus beau des trésors
N'arrêtez surtout pas vos murmures, vos caresses
Je ne résiste plus, intérieurement je fonds
Même de glace je ne pourrai que céder à l'ivresse
Vous venez de faire de moi, le chaud des glaçons
Il coule dans mes veines le flot de la folie
Emmènez moi au loin jusqu'à demain matin
Faites nous voyager tout au long de la nuit
Puissiez vous faire de mon corps votre unique chemin
Resserrez un peu plus fort l'étreinte de vos bras
Qui entourent et pressent mon coeur contre le votre
Laissez glisser sur moi la fleur de vos doigts
Je vous en prie continuez, et surtout ne dites rien


Ta langue s'enroule dans la mienne langoureuse valse de Vienne,
nos salives coulent onctueuses dans nos gorges heureuses
Mes lèvres glissent sur ta joue, ma langue le long de ton cou
parcoure un chemin secret, plus que parfait.

Un baiser de printemps , léger comme le vent,
S'est posé sur ta bouche , si douce et sensuelle
Et puis tu as perçu comme un frémissement,
Celui du messager de nos Amours si belles.

Un baiser en juillet, au cœur d'un bel été,
En touches si légères, aux pointes de tes seins,
Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer.
Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins.
Un baiser à l 'automne, aux couleurs ambrées ,
Au seuil de ta corolle, à l 'orée du plaisir,
Enivré des douceurs de ton velours doré,
Franchissant pas à pas les degrés du désir.
Un baiser pour l'hiver, aux campagnes blanchies,
Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon,
Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi,
Ce sera l' apogée de toutes nos sensations.
Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons,
Qui nous font nous aimer de décembre à janvier,
Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions,
Je te donne mon âme et mon cœur tout entier …

Allongé près de toi, ivre de ta douceur,
A l 'orée de tes lèvres, prélude à nos caresses,,
Ton corps soudé au mien, ton cœur contre mon cœur,
Nos bouches qui se cherchent, tant cette ardeur nous presse !
Et tant et tant que nos baisers se font brûlants.
Impatiente ma main se pose sur ton sein,
En palpe la douceur, telle la peau d 'un enfant
Elle en cherche la pointe, aux teintes de carmin.
Mes lèvres te parcourent, en hâte de ton ventre,
De ce velours si chaud qu 'en ta tendre pureté,
D'un brin de tissu rouge, tu as laissé voilé.
Puis mon doigt reconnaît, au sillon de ce centre,
Jacques

En un goût de whisky mélangé à l'orange, Cette boisson alors me paraissant étrange,
J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant Découvert qu'après tout l'élixir est tentant.
Et tu aimes ce jeu où je bois ton breuvage, Tu vas y retourner pour qu'on ne soit pas sage,
Un autre verre empli et je m'enivre en toi, Je cède à ton caprice et tombe sous ta loi.
Je l'écris près de toi, tu ris de ce poème, Il te permet ainsi de profiter quand même,
De cet instant de moi où naît l'inspiration Et tu es le témoin du fruit de ma passion.
Et aux jeux de l'amour tu sais être l'experte, Me dis qu'à m'embrasser je vais perdre la tête,
Mais que c'est juste au fond pour écrire mes vers, Femme tu es furie, muse de mes enfers.

Charly Lellouche