Ni ton cou ni tes bras, ni rien de ce qu'on touche,
Ni rien de ce qu'on voit de toi ne vaut ta bouche
Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre,
Ni ta pensée, en vol vers moi par tant de lieues,
Ni le rayon qui court sur ton front de lumière,
Ni ta beauté de jeune dieu qui la première
Me tenta, ni tes yeux - ces deux caresses bleues ;
Ta bouche de fraîcheur, de délices, de flamme,
Fleur de volupté, de luxure et de désordre,
Qui vous vide le coeur et vous boit jusqu'à l'âme...