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dimanche 14 décembre 2025 - 12h57rech / rep
-amour poetique gpe

-amour poetique gpe
(taille reelle)
mon bien aimé (gpe) ()
Ensorceleuses, serions-nous ces sorcières envoûteuses d'amants
Ces jeteuses de sorts, Amazones chasseresses, vous livrant tout entier au bûcher de nos coeurs ?
Déposez donc les armes, laissez-vous envahir, et à bride abattue, savourez nos vallons
Acceptez pour une fois d'en devenir la proie, De brûler à la flamme d'un corps possédé (Chrysalide)

Quand au lit des amants, la nuit chaude et caline Devient au son des cris, l’enfer du paradis,
Dessinant le plaisir aux mots de l’interdit, L’esquisse de l’amour a le goût de praline.
Des jeux luxurieux, gourmandises charnelles Pour des couples ayant faim de jardin des délices,
De caresses sans fin, de sucres et d’épices Et de peau qui se suce au parfum de cannelle.

Des amis sont venus prendre un verre une heure Et nous avons fait l’amour à plusieurs
Sans chercher pourquoi sans autre raison Que d’aimer un peu à la déraison
Sur le canapé j’étais près de toi Oui mais dans mes bras ce n’était pas toi
Quand tu t’es penché pour me regarder Juste à cet instant je t’ai désiré

Puis tu t’es glissé tout contre mon corps Et je sens ta peau qui me brûle encore
Ainsi j’ai compris n’aimer plus que toi Et que nous faisions là n’importe quoi
Et puis un à un m’avez caressée Et puis un à un j’ai su vous aimer
Des amis sont venus prendre un verre une heure Et nous avons fait l’amour à plusieurs
L’amour à plusieurs C’est pas bon pour le cœur (Ann Sorel)

Femme mystérieuse, tu me croyais seule Nous avons valsé, mille temps,
Regards troublés, désirs naissants, tu me sens à la fois proche et rebelle,
Ta main sur ma taille chaude caresse un rêve, m'ensorceler, me faire tienne.
A la fin de la danse, je t'avais mis en transe de ma souplesse sensuelle

Mais mon amant a surgit alors, cavalier de prestance !
La danse a repris car à nos yeux, moi, toi et lui, tous deux, vous alliez m'aimer, ardemment
de concert, en symbiose, d'une même flamme, d'une même tendresse, d'une même passion !
Et faire de moi votre maîtresse à tous les deux, en un divin spectacle d'amour à trois, (Cyr)

Vous vous pressez contre moi, émus, tremblant beaucoup,
me mangeant de baisers en me serrant le cou,
Tandis que grave et fière, et sans trouble, et sans crainte, muette,
je tends ma joue à votre étreinte. (Guy de Maupassant)

Je vous sens dans mon ventre, vos deux sexes ardents, qui entrent et sortent et se frottent sur moi,
l'un contre l'autre en ma chair et mon sang ... Que c'est bon ! Double étalons, double évanescence !
Joyeusement je m'empâle sur vos pieux dressés, Vous deux, mes amis, agissez de concert
Pour bientôt me faire jouir dans une symphonie en forme d'apotheose. Quel plaisir ! (Cyr)

Quand l'un me fait la cour L'autre me fait l'amour. Et moi je vous savoure l'un et l'autre, tour à tour.
Si je suis en tristesse L'un de vous se met aux caresses Et l'autre avec adresse Me parle de mes fesses
Pour l'un je suis l'acquise Pour l'autre l'insoumise Mais vous deux m'ont conquise Et vous deux m'avez prise
Et bien que vous soyez ardents tous les deux, J'ai comme le sentiment que j'ai du temps pour un troisième amant

Je suis devenue femme... Lentement, vous avez joués de mon corps, Eveillant au désir, le grain de ma peau,
Caressant mes seins avec douceur, Me faisant découvrir mille plaisirs, M'incitant à l'impudeur,
Me forçant sans douleurs, Allant et venant, m'oubliant, Pour mieux me faire vibrer,
Et revenir en vainqueurs, Pour enfin, me faire partir... Sous vos doigts musiciens... (BB)

Vous déshabillez nos seins : Vos caresses, par essaims, s'abattent sur les coussins de nos fortes poitrines ;
Vous vous vautrez sur nos flancs, Ivre de nos parfums troublants qui montent de nos ventres blancs A vos narines.
Nous aussi. Nymphes, splendeurs que pour vos fauves ardeurs, l'art du pinceau sans pudeurs a dévêtues :
Nos formes, obstinément, vous attirent comme un aimant (Edmond Haraucourt)

Nous étions deux maîtresses, sans paresse, et nous n’aimions que toi, nous étions faites pour toi.
Toujours l’une derrière l’autre sans jamais se fâcher, nous étions deux apôtres à tes pieds, enlacées.
Tu nous avais connues à Auch, nous sortions d’une boîte. L’une était à sa gauche et moi mal à droite.
Nous avions grand plaisir à nous faire sauter. Aussi, il n'avait pu croire en nos virginités

Lorsque le soir venu, tu nous a pénétrées. Ça s’est fait sans un cri, tout juste un peu serré
Et quand tu t'es extrait de nous, tu avais trouvé chaussure a à ton pied. Nous ne l'avons pas quitté
malgré toutes les souffrances, que tu nous a données souvent par ignorance.
Les coups sur les trottoirs, les attentes dans les gares Et ces déchets de chiens, que nous prenions pour un rien.

Tu te trouve ici, devant nous, tout penaud, c'est que notre vernis a quitté notre peau
Tu veux nous abandonner, nous, tes belles, là dans cette ruelle, toutes nues, sans lacets.
Nous avions trop vieilli, nous n'étions plus très sûres
Nous que tu as tant chéries, nous tes vieilles chaussures. (Gilles Butin)

Je couche le premier soir, certains trouvent ça bizarre Je couche sans faire d'histoire, a une pute on me compare
On me traite de salope, de traînée, Et pourtant Quand un homme en fait autant ça reste un Donjuan
Je ne suis pas une pétasse, mon corps vit, mon âme se lasse Alors les mâles passent, et dans mon lit, ils s'entassent
J'aimerai n'en avoir qu'un, qui m'fasse vibre avec ses mains J'aimerai n'en avoir qu'un, mais c'est mon destin

J'aime leurs bouches, qu'on me touche J'aime leurs peaux qui prend d'assaut
C'est quand j'excite que j'existe Le sexe n'est pas sexiste Ça ne veut pas dire qu'un jour, je n'aurai pas fait le tour
Qu'un jour je rencontrerai, me marierai et tromperai Ça me prend partout au ciné, au supermarché
Chez l'banquier, je suis crevée ... J'aime faire l'amour, sans détour je fais l'amour La nuit, le jour (Vicky Banjo)

Je m'offre à tous les vents, Sans réticences, Je m'offre à qui je prends, Le coeur indifférent,
Venez, venez vite, J'veux tout, mais tout de suite, Dégraffez les cols blancs de vos consciences,
Mon lit est assez grand pour des milliers d'amants, Au soleil de minuit de mes nuits blanches,
Chacun sera servi, mais c'est moi qui choisis, C'est moi qui invite, c'est moi qui vous quitte,
Parmi tous vos désirs, vos médisances, Sans adieu ni merci, je vous laisserai ici,
car, moi, je m'en balance (Barbara)

Je me fais sucer la friandise Je me fais caresser le gardon Je me fais empeser la chemise Je me fais picorer le bonbon
Je me fais frotter la péninsule Je me fais béliner le joyau Je me fais remplir le vestibule Je me fais ramoner l’abricot
Je me fais farcir la mottelette Je me fais couvrir le rigondonne Je me fais gonfler la mouflette Je me fais donner le picotin
Je me fais laminer l’écrevisse Je me fais foyer le cœur fendu Je me fais tailler la pelisse Je me fais planter le mont velu

Je me fais briquer le casse-noisettes Je me fais mamourer le bibelot Je me fais sabrer la sucette Je me fais reluire le berlingot
Je me fais gauler la mignardise Je me fais rafraîchir le tison Je me fais grossir la cerise Je me fais nourrir le hérisson
Je me fais chevaucher la chosette Je me fais chatouiller le bijou Je me fais bricoler la cliquette Je me fais gâter le matou
Et vous me demanderez peut-être Ce que je fais le jour durant Oh ! cela tient en peu de lettres Le jour, je baise, tout simplement