La main de Jeanne habile, entre pouce et index,
attaque mon pantalon en peu de temps ouvert.
je relève sa robe pour permettre à mes doigts
de se frayer passage sur cette peau si fine
dans la fine dentelle de ses dessous humides.
Jeanne a tôt fait de saisir mon vit et lui faire prendre l'air
Quand cette chose est dehors, elle appartient au monde
elle n'est plus à nous-même mais à la terre entière
Pénétrant d'un seul coup la tiédeur de l'atmosphère
elle devient le pivot de rotation de tout l'univers
Sentant s'ouvrir à moi sa douce intimité
ma main s'invite à la douceur des chairs.
Le sang afflux si fort dans nos parties secrètes,
que le rythme de nos cœurs affolés nous chavire
déferlante vague au-dedans de nos corps enlacés.
À terre nous voici ; étendus dans la paille et l'odeur animale.
Nos bouches sont collées, l'une sur l'autre et l'autre sur elle ;
langues mouvantes dans la bouche de l'autre.
Notre désir s'exprime par les bouches et les ventres ;
deux points d'énergie pure qui annihilent les corps
pour n'en plus faire qu'un pôle où le plaisir explose...
Glissant le long de ma cuisse : gluant et rétréci,
comme pas fier de lui, le voici oublié et vite emmitouflé dans son nid de coton.
L'intimité de Jeanne aussi est bien vite à l'abri entre ses cuisses chaudes,
recouverte par l'étoffe de ses jupes rabattues.