Comme il se tend vers vos yeux,
comme il bombe, attirant et gonflé,
avec sa chevelure d’où sort,
pareil aux trois déesses nues
au-dessus des arbres du Mont Ida,
l’éclat incomparable
du ventre et des deux cuisses.
Touchez mais touchez donc
vous ne sauriez faire
un meilleur emploi de vos mains.
Touchez ce sourire voluptueux,
dessinez de vos doigts l’hiatus ravissant.
Là que vos deux paumes immobiles,
vos phalanges éprises
à cette courbe avancée
se joignent vers le point le plus dur,
le meilleur,
qui soulève l’ogive sainte à son sommet,
ô mon église.