Je considérais autour de moi ces femmes qui vivaient dans leur corps les appétits secrets de désirs convoités. j’essayais de deviner ce corps, d'imaginer leurs dessous. Je me croyais transparent, effacé du monde. je laissais libre cours à mon imagination, à mes fantasmes et profitais sans limite de ces frôlements, de ces rencontres fortuites.
C'est alors que je la vis, elle, avec sa robe blanche, dans la chaleur de l’été. Ses formes étaient rondes, rebondies, et terriblement désirables. C’est elle qui m'a regardé en premier je crois et a trouvé des prétextes pour que je me rapproche. Je sentais déjà sa chaleur. J’imaginais la fermeté de ses cuisses. J’imaginais l’onctuosité insoutenable de son envie. J’imaginais son corps sans vraiment me rendre compte qu’elle me regardait. Je n'ai réalisé qu’après avoir senti la chaleur de sa présence, son regard amusé, sa main relever ma tête, ses doigts passer dans mes cheveux, son corps frotter mon ventre, son genou serrer mon entrejambe, ses lèvres frotter les miennes, sa langue chercher la mienne. J’imaginais encore, quand elle crut bon de me faire réagir,
- Mais ... où êtes-vous ? .... Est-ce que j'embrasse un rêve ?
Je ne l’imaginais plus. Elle était contre moi et s’enroulait maintenant contre moi. Je compris que ses petits gémissements de contentement formaient un appel à plus d’impudeur.
- Nous ne pouvons rester ici ! Venez avec moi, ne dites rien ...
- et surtout ... ne vous lassez pas de me regarder, ne cessez pas de me désirer.
- Je suis prête à me donner à vous tel un cadeau sucré,
- vous ferez jaillir en moi le feu sacré, vous me ferez rougir de plaisir...
- Vous vous laisserez aller à votre plaisir ! Ce sera si bon de s’abandonner !
- De votre corps, je veux tout !
- Que vos lèvres me savourent, qu’elles me sucent, m’engloutissent. -
- Que votre bouche déguste les épices de nos salives qui se mélangent.
- Je veux sentir votre désir se dresser contre moi,
- Je veux que mes seins lourds soient l’oasis de nos jouissances partagées.
- Je veux que mon corps chaud vous enveloppe, vous enflamme, qu'il vous brûle.
- Je veux sentir votre sexe s'enfoncer dans ma chair,
- qu'il s'enfonce loin en moi, qu'il me pénètre, qu'il m'explore,
- qu'il me perfore, brutalement, sans concession,
- Je veux que vous me fassiez jouir, que vous m'enflammiez,
- que vous m'essouffliez, que vous me finissiez,
- Je veux que, dans mon nid parfumé, mouillé de mon nectar, vous vous libèriez
- que vous me donniez toute votre sève chaude,
- que vous me remplissiez de vous, de votre liqueur douce amère,
- qu‘elle jaillisse et coule le long de mes lèvres au fond de moi.
- Je veux que vous m'abreuviez de votre sève, de votre onction liquide,
- que vous vous lachiez, que vous jouissiez en moi,
- que vous fassiez jaillir votre miel d'homme,
- que vous m'inondiez de vous !
- Venez et allons vite nous aimer !