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samedi 13 décembre 2025 - 06h02rech / rep
--prost-03-le client

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(taille reelle)
son client (d'après Louise Gabriel) ()
Grands hôtels de Paris. Ces endroits sont pleins d’âmes seules, de corps en manque de caresses. Les couloirs feutrés où les pas s’enfoncent dans la moquette épaisse, l’enfilade de portes closes sur des vies en voyage, le son étouffé de la ville qui fait se sentir hors du temps, le bar où elle donne rendez-vous, les lumières tamisées, les serveurs stylés dont elle ferait bien parfois son quatre-heures pour se mettre en bouche avant le futur client, la musique sirupeuse et presque désincarnée juste là pour meubler les silences ...

Elle arrive, dans sa posture forcément séductrice, légèrement provocante. Je comprend instantanément, au regard porté sur moi, qu'elle va m'offrir, de ses mains expertes, de sa bouche veloutée, les mille et une saveurs que je désire tant, me prodiguant ce savant massage venu de territoires lointains. Premier contact, elle me sourit. Nous faisons connaissance, me voilà détendu. Un peu d’alcool, quelques mots doux, et je l'amène vers ma chambre avec l’envie chevillée au corps. Je vais enfin pouvoir chavirer, basculer vers les délices de la chair. De ses mains douces, elle me caresse l’échine, et moi, je ne perd pas de temps. Efeuillage, tissus épars, soutien-gorge, petite culotte sur le sol, fusion de nos corps, pénétration, elle se cambre sous mes assauts répétés et répétés encore.
Je glisse doucement dans sa chair, puis bien plus vite, elle gémit de plaisir d’être embroché de la sorte, par tant de frénésie. Et je jouis, et hurle mon bonheur de partir en éclats dans le ventre féminin. J'ai une belle générosité, elle m'en félicite et me remercie en se jetant sur ma queue, elle veux me goûter, me sentir d’encore un peu plus près. Après m'avoir pompé au fond de mes entrailles, elle m'offre sa bouche, une si douce enveloppe, humide et chaude, gourmande à souhait. Elle suce et suce encore ma belle queue, ouvre grand, très grand sa bouche, et elle me branle. Et je jouis, et mon sperme dégouline sur le bord de ses lèvres. Le liquide dessine de jolies traînées blanchâtres aux commissures de ses lèvres. Elle passe sa langue sur ses rebords ourlés, elle goûte avec saveur ma sève chaude, se nourrit de ces giclées de plaisir jusqu’à la dernière petite goutte. A peine remis de ces ébats, elle me laisse en plan
Elle est déjà parti faire couler un bain. L’eau bienfaitrice réchauffe sa peau, délie les dernières tensions. Puis nos deux corps à l’unisson dans la mousse onctueuse entament un ballet aquatique. Elle glisse sur moi, au début doucement, presque tendrement, parce que ce client-ci tout particulièrement met ses sens en émoi, j'ai tout pour lui plaire. Et elle prends un soin méticuleux à promener ses doigts dans mes moindres recoins, elle me caresse et me caresse encore, et encore, à n’en plus finir, elle aime, j'aime, je bande, Elle attend avec presque impatience que je daigne lui offrir ma rigidité et elle me fait profiter de la succion appuyée de sa bouche goulue. Mais l’eau du bain se rafraîchit un peu, et je souhaite, elle souhaite passer à des plaisirs plus intrusifs. Sortir à la hâte, enfiler un peignoir pour se sécher le plus rapidement possible et nous jeter l’un sur l’autre. Plus besoin de discours, plus besoin d’explications, de justifications d’aucune sorte, le corps parle tout seul dans le corps à corps tant et tant désiré. Et à peine son enveloppe d’éponge est-elle tombée au sol que je lui agrippe les fesses dans une volonté démesurée de me glisser au cœur de son intimité. Et elle m'offre ses fesses de bonne grâce, avec un réel délice de se faire empaler par cette si jolie queue.

Louise Gabriel