Paulina soupirait les yeux fermés. Puis, sans précipitation, ses chairs s'ouvrirent et son corps peu à peu s'est offert, telle une fleur au printemps. j'etais bien. Une eternité de douceur et de plaisir controlé. Son ventre etait doux, chaud et etroit, Je la pénétrais doucement, tendrement son souffle etait lent, plus je penetrais en elle plus il etait long et profond. j'atteignis bientot le fond, je restais un moment en elle sans bouger elle avait les yeux fermés, Elle etait offerte, la bouche ouverte, tout son corps semblant jouir de ma douce penetration. Je passais ma main dans ses cheveux, carressais son visage, elle se mordillait les levres, doucement le rythme s'accelera, elle etait maintenant si offerte, si chaude, si douce à l'interieur, je ne quittais pas son regard, sublime d'etonnement, de satisfaction, de plaisir naissant. je sentais le plaisir, l'envie de m'abandonner , mais il ne fallait pas, pas maintenant, pas encore,
Un paradis de douceur me cernait, me buvait. Elle s’ouvrait à moi et me dévorait, sensation délicieuse et presque douloureuse. J'étais en elle, au plus profond d'elle. Je sentais la chaleur de son ventre tout autour de moi, j’appartenais à ses entrailles, je faisais partie d'elle, je l’habitais. Tout s'estompait, je ressussitais, je savourais cette douce sensation à l’extrémité de mon être, ce contact intime, cette communion de chairs qui nous soudait l’un à l’autre. Elle bougeait lentement, me caressait, Elle me suçait, s'enroulait et me déroulait. Elle se creusait pour moi, de plus en plus profonde ... pour à nouveau se remplir de moi. Je modulais le rythme, je glissais dans ses chairs. Elle ondulait, légère, agile, fluide, féline. Ses muscles se contractaient et se relâchaient.
Puis elle ferma les yeux, elle se tendit, elle se crispa, Elle haleta, en gémissant de mon corps... Elle allait jouir de moi, j'allais jouir d'elle. agonie de plaisir, son plaisir devenait le mien.
- Paulina ! J’aime ton corps qui vibre et qui se tend. J’aime les soubresauts qui t’agitent, toi, si belle en ton plaisir.
- Paulina ! Je t'aime !
Elle remuait, imperceptiblement, ouvrant les yeux, cherchant les miens. Elle me serrait de sa bouche amoureuse, juteuse comme une mangue. je sentais les contractions qui pulsaient dans sa vulve. je me sentis bientôt emporté, sur le point d’exploser. Je n’en pouvais plus... je lâchais tout ... un fleuve de volupté ... Je l’inondais ... et ce flot déclencha en elle des vagues de plaisir.
Puis je m’abattis sur elle, haletant. soulagement, liberation, plenitude Je la serrai contre moi, je l’étreingnis, son visage dans mon cou, son souffle sur ma nuque, mes mains dans le creux de ses reins, sur sa peau lisse et douce. Elle resta blottie contre moi, inerte et si vivante. Je me sentais riche d'elle, toujours en elle, apaisé, vidé, comblé, je rêvais d’éternité, je voulais qu’en cet instant le temps se décompose,
- Paulina ... tu es mienne. Je te sens contre moi, chaude comme une caille, petit animal intrépide, douce et volontaire. Tu bouscule ma vie. Tu me donnes ta douceur, ta tendresse, ta fraîcheur ... tes horizons sont vastes, tu es belle et souveraine... Je t'embrasse, te caresse... Je glisse hors de toi... Je t'aime