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samedi 13 décembre 2025 - 09h36rech / rep
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(taille reelle)
femme du désert ()
Je considérais autour de moi ces femmes du desert qui vivaient dans leur corps des appétits secrets. j’essayais de deviner leurs corps, d'imaginer quelques affriolants dessous. Je me croyais transparent, effacé du monde. je laissais libre cours à mon imagination, à mes fantasmes. Je profitais sans limite de ces frôlements, de ces rencontres fortuites. C'est alors que je la vis, avec son voile de soie blanche, dans la chaleur de l’été. Ses formes étaient rondes, rebondies, et terriblement désirables.
C’est elle qui m'a regardé en premier je crois. C'est elle qui a trouvé des prétextes pour que je me rapproche. Je sentais déjà sa chaleur. J’imaginais l’onctuosité insoutenable de son envie. J’imaginais son corps sans vraiment me rendre compte qu’elle me regardait. Je n'ai réalisé qu’après avoir senti la chaleur de sa présence, son regard amusé, sa main relever ma tête, ses doigts passer dans mes cheveux, son corps frotter mon ventre, ses lèvres frotter les miennes, sa langue chercher la mienne. J’imaginais encore, quand elle crut bon de me faire réagir,
- Ne restons pas ici ! Viens avec moi, Chut ! ne dis plus rien.
Je ne l’imaginais plus. Elle était contre moi et s’enroulait maintenant contre moi. Je compris que ses soupirs appuyés formaient un appel à plus d’impudeur.
- Ne te lasse pas de me regarder, ne cesse pas de me désirer.
- Je veux que tu me prennes comme on cueille un fruit,
- que tu me dégustes avec délice et gourmandise,
- Ne crains rien ! Et laisse ton corps parler !
- Tu effeuilleras mon corps, écarteras mon voile de soie,
- Il glissera consentant, trouble appel de mon corps dans la nuit.
- Ma langue se fait saillie de mes lèvres entrouvertes, d’un désir si intense appuyé, infini,
- J'amènerai à toi, ma chair nue, découverte, balayée par le vent brulant d’Arabie.
- Éclairé des étoiles, sublimant cet instant, vois !
- mon corps se fera dunes, courbes incendiaires, vagues de sable chaud, oasis brulant.
- Sous tes doigts pénétrants tu franchiras mes humides frontières.
- Devenue faible proie, je glisserai avec toi dans l’ultime
- Je suis prête maintenant à me donner à toi, tel un cadeau sucré.
- Fais jaillir en moi le feu sacré, fais moi rougir de plaisir... et laisse-toi aller à ton plaisir !
- C'est si bon de s’abandonner !
- Sens-tu ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise ?
- et ces frémissements qui n'en finissent pas ?
- Sens tu la chaleur de mon corps qui t'enveloppe doucement ?
- Je veux que tu m'aimes, sans retenue ! que tu me combles de tes prouesses,
- que tu dévores ma peau avec de tendres baisers.
- Dis moi tout bas tes plus folles pensées. Emmène-moi au paradis.
- Donnes moi de la magie, de la passion et du plaisir
- De ton corps, je veux tout ! Que tes lèvres me savourent, qu’elles me sucent, m’engloutissent. -
- Que ta bouche déguste les épices de nos salives qui se mélangent.
- Je veux sentir ton désir se dresser contre moi,
- Je veux que mes seins lourds que tu caresses et qui te troublent soient l’oasis de nos jouissances partagées.
- Je veux que mon corps chaud t'enveloppe, t’enflamme, qu'il te brûle.
- Je veux sentir ton sexe s'enfoncer dans ma chair,
- qu'il s'enfonce loin en moi, qu'il me pénètre, qu'il m'explore,
- qu'il me perfore, brutalement, sans concession,
- Je veux que tu me fasses jouir, que tu m'enflammes, que tu m'essouffles, que tu me finisses,
- Je veux que, dans mon nid parfumé, mouillé de mon nectar, tu te libères en moi
- Donne moi ta sève chaude, remplis moi de toi, de ta liqueur douce amère,
- qu‘elle jaillisse et coule le long de mes lèvres au fond de moi.
- Fais jaillir ton miel d'homme ! Inonde moi de toi !
- Viens et allons nous aimer !