Les heures tournent et je te regarde. Tu sommeilles, tu dors, tu es belle. Pourtant à te caresser je me hasarde, espérant des frissons rebelles. Ma bouche accompagne lutine cette délicieuse visite de ta peau. Et ma langue experte et mesquine cherche délicatement ton ruisseau, le faire devenir rivière, océan, le faire devenir prière, bible de cet instant
Ta peau est un psaume. Tu dors et tu jouis en silence dans la nuit, sans résistance. Tu es belle et sublime sous tes draps de satin, quand je recouvre ton abîme par des gestes si câlins.
Dors mon Amour. Je veille sur toi. Demain au petit jour je serai toujours là.