Passer d’une queue à l’autre, sans discours,
D’une bouche à l’autre, tout aussi silencieuse
Mais terriblement baveuse à souhait,
Bander à n’en plus finir, le regard posé sur une bite Magnifique
Glissant sans préambule dans de petites fesses musclées
Malmenées Par tant d’ardeur, Prendre sa place, dès qu’elle sera satisfaite,
profiter de l’aisance De ce petit cul, assoupli par les cavalcades passées,
y glisser jusqu’à la garde Pour ne pas laisser vacant
ce bel endroit trop longtemps, Garder un soupçon de lucidité,
ne pas jouir tout de suite Pour poursuivre la promenade dans d’autres,
plus étroits, plus vastes parfois,
Avoir la sensation de pouvoir se glisser tout entier
au creux d’un cul magnifique,
Charnu et ondulant.
Aller vers l’extrême, aller jusqu’à la douleur, l
a brûlure de trop de pénétrations.
Se faire baiser
à en avoir mal
et en retirer un immense plaisir.
La chair dans ces endroits-là
a la texture, l’allure d’une orchidée,
Les corolles béantes, ouvertes,
si grandes ouvertes dans la totale impudeur.
De l’impudique extrême naissent ces parfums étranges,
cette odeur de paradis dans des pétales d’enfer.
Enfer calcinant, consumant, jamais dégradant.